Wandering alone [LIBRE]

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Une rencontre bien hasardeuse

Ed & ?

Il était midi moins dix, le soleil était quasiment à son zénith et venait apporter une grande source de chaleur et d'énergie aux élèves présents dans le parc. Ces derniers avaient leur habituelle pause de midi, et certains déballaient déjà la nourriture, hâtifs de la manger. Pour ma part, je les observais, de loin. Il y avait plusieurs groupes de personnes, mais n'osais me mêler à eux. Voilà peu de temps que j'avais rejoint cette école et je m'en sentais .... étrange. Comme un inconnu, parmi une foule de personnes qui se connaissaient déjà, bien que ce ne fût pas le cas. C'était comme si les personnes avaient été différentes, avaient agi différemment sur l'Ile de l'Oubli. A Auradon, ce n'était plus pareil. J'avais perdu mes repères, et avais besoin d'un peu de solitude pour permettre de refaire le point avec moi-même.

Je profitais d'ailleurs de cette pause de midi pour faire une activité qui m'aidait beaucoup à me retrouver avec moi - même : la course. Mettre un pas devant l'autre, à un rythme imposé, devoir contrôler sa respiration, lutter contre la douleur et la fatigue naturelles, ça, ça me permettait de décompresser. De plus, voilà une semaine que je ne mangeais pratiquement rien, j'avouais ne pas beaucoup ressentir la faim depuis mon départ de l'Ile. Pourquoi ? De base, c'était pourtant une bonne nouvelle. Mais ayant passé ma vie à cet endroit, ça représentait un gros changement pour moi, et me minait sacrément le moral.

D'où ma grosse nécessité de courir tel un abruti pendant ma pause plutôt que de m'enfiler un hamburger à l'instar de beaucoup d'élèves.

Le seul hic, c'est qu'évidemment, je n'avais pas pris d'habits de sport. Ce me fut égal. Je décidais de partir de la cour pour arriver jusqu'à la salle de gym. Si j'étais motivé, je passerais le restant de l'heure à entraîner mes abdominaux et mes pompes, dont j'espérais atteindre les 100 d'ici la fin du mois. Aussi, je déposais mon t-shirt dans un coin de la cour, d'où j'espérais, personne ne viendrait le chercher, et poursuivrai mon footing à torse nu. Que des regards soient portés sur moi ne me dérangeaient nullement. Chacun avait le corps qu'il avait, et le mien était dur et entraîné, aussi, même si j'aurais peut-être droit à des regards moqueurs, ça m'était strictement égal.

J'entrepris alors cette course, qui démarrait déjà sur les chapeaux de roue. A mesure que mes foulées s'accentuaient, mon esprit vagabondait. Evidemment, je pensais quelque peu aux cours, aux professeurs, à mes notes, aux gens rencontrés, mais plus précisément, je pensais à mon père. Comment gérait-il la situation ? Etait-il .... heureux ? Allait-il redevenir comme avant ? A mesure que ses questions gagnaient en profondeur, j'accélérais mes pas et travaillais mieux sur ma respiration pour ne pas vite tomber en sur-oxygénation.

Ce que je ne remarquais pas, trop concentré et dans mes pensées, et dans mon effort, ce fut un mur de petite envergure que je me pris littéralement en plein tronche et qui eut l'effet de me faire directement ratterrir sur Terre.

Il y eut un "VLAM" terrifiant de sonorité, puis je perdis l'équilibre et tombai. Aussitôt, je me relevais, surpris de trouver un mur où je n'aurais jamais pensé en voir un. J'étais magicien, mais quand même, l'auto-mutilation n'avait jamais fait partie de mes domaines de prédilection, et encore moins de cette façon.........

Mais... En voyant la silhouette étalée devant moi, je devinais bien vite que le mur, il était pas fait de béton ou de briques, mais de chair et d'os. Je me sentis soudainement tout aussi bête.

Mince, excuse-moi, tu vas bien ?

M'empressais-je de dire, bien que je ne fus même pas sûr que la personne fût en état de répondre immédiatement.... Quelle andouille je faisais.... J'espérais ne pas avoir à la réanimer... Aussi, j'attendais patiemment, enfin, avec inquiétude, de recevoir un signe de vie face à ma victime.

Emi Burton

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Une Rencontre bien hasardeuse

Avec Ed Facilier

Ce jour là, comme d'habitude, Moody n'était pas allée en cours. Elle préférait par dessus tout profiter de la liberté qu'elle pouvait avoir quand elle séchait les cours. Elle avait beau se faire remettre à sa place par son père, la fée des nains trouvait toujours le temps de se la jouer rebelle. Quand elle était petite, elle n'était pas vraiment comme ça. D'ailleurs, elle ne voulait pas se souvenir qu'elle avait été un jour la fille naïve qui se laissait marcher sur les pieds, car désormais, c'était elle qui marchait sur les pieds des autres -dans les deux sens du terme-. Les seule véritables amies qu'elle avait était les deux filles de Blanche-Neige, December et Snow-Anne. Et bien sûr, ses nombreux cousins, comme Doug par exemple, connaissaient la véritable Moody Dream qu'elle cachait derrière un masque froid et se faisant passer pour une peste. Elle utilisait Stella Frozen, la fille d'Anna et Kristoff d'Arendelle, afin qu'elle lui fasse ses devoirs. Bien évidemment, la dernière fois, pour l'exposé, il s'agissait d'un travail beaucoup trop gros. Elle avait laissé place à son grand coeur, la véritable elle qui avait eut pitié de l'adolescente, et l'avait aidé à préparer l'exposé.

Alors ayant honte d'avoir laissé place à ses véritables émotions, elle n'avait pas particulièrement envie d'aller en cours en ce moment. Bien qu'elle n'y allait pratiquement jamais, sauf si son père, ou un proche de son père allait réparer quelque chose dans Auradon Prep.

Ce jour là, ses cheveux étaient attachés dans un chignon fait à la va vite, avec un crayon qui les maintenait, à cause du soleil qui mettait un peu de chaleur en cette période normalement fraîche. Elle voyait que la plupart des élèves s'étaient dépêché d'aller manger, tandis que d'autres squattait le parc ou le jardins. Moody Dream les regardait un instant avant de se diriger en direction du terrain de sport. Il n'y avait personne aujourd'hui, alors autant en profiter pour s'y poser tranquillement. Et puis, il fallait savoir aussi... qu'elle s'était levé du pieds gauche...

Alors qu'elle venait à peine d'arriver dans le stade, quelque chose la percuta, la faisant tomber violemment à terre. Le choc lui fit tourner la tête pendant un moment. Elle avait même entendu une voix masculine lui demander si elle allait bien. Elle levait les yeux aux ciel. Du moment qu'elle n'était pas morte, tout allait bien pour elle. Par contre, ce jeune homme ne semblait pas savoir à qui il avait affaire. Elle fit grincer un instant ses dents, fit craquer son cou. Elle se relevait en remontant ses manches, lançant un regard noir au jeune homme. Ce qui allait se passer maintenant était une preuve qu'elle était particulièrement impulsive.

Sans crier garde, elle l'attaquait, posant ses mains sur son cou pour l'étrangler tout en le pousant en arrière. Elle avait la force d'un nain, et presque la taille d'un nain, mais deux tête plus grande que son père. Elle était plus petite que le garçon en fasse d'elle, et comme on dit souvent « Ne vous fiez pas aux apparences, elles sont souvent trompeuses ».

« Tu peux pas faire attention abruti ! »

Code by Joy

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Une rencontre bien hasardeuse

Moody Dream

J'avais pensé que mes quatre-vingts kilos de masse musculaire auraient fait de la frêle silhouette à terre une terrible victime de ma maladresse.

Ô que j'eus tort.

Aussitôt ladite victime relevée, je compris alors que ma mince excuse n'allait certainement pas suffire à apaiser la colère qu'animaient ces yeux noisettes. J'eus un léger mouvement de recul, incertain si je ferais mieux de poursuivre ma course, et au trot maximum, ou si rester de marbre et paraître plus dur qu'elle me sauverait. J'optais pour la seconde option, et bombais le torse alors que la jeune fille faisait craquer certaines de ses articulations.

Je n'eus même pas le temps de déglutir que deux frêles mains vinrent me saisir le cou et me secouer comme si je fûs un pommier en face d'un ours en manque grave de sucre.

Ce fut étonnant de voir qu'un si petit corps pouvait contenir tant de force, mais je n'eus pas vraiment mal. Je pouvais quand même respirer la moindre même si mon cerveau se baladait dans tous les recoins de ma tête tel le jeu de la bille perdue dans un labyrinthe face à un enfant de 3 ans impatient.

Enfin, lorsqu'elle me traita d'abruti, je daignais réagir.

Immédiatement, une de mes mains vint se poser sur les deux poignets de la jeune femme. Je les saisis sans grosse difficulté, au vu de notre différence notable de gabarit, et posais mes yeux bruns sur ceux de la même couleurs de mon interlocutrice.

Je te demande pardon ?

Abruti ? Moi, abruti ? Pour qui elle se prenait ? Ok, j'étais nouveau, je connaissais quasiment personne, et je lui étais rentré dedans comme un rugbyman. Ca n'excusait toutefois pas son comportement. Et même si n'importe quel mec aurait trouvé mignon une tentative d'étranglement de la part d'une semi-naine, j'en fus moyenne insulté.

Mon nom, c'est Ed. Pas abruti. Au-cas-où.

J'articulais bien alors que je me dégageais de ses mains et la libérais aussitôt.

"Et toi ? C'est quoi ton nom Miss j'ai-l'air-plus-grande-que-quand-je-suis-étalée-par-terre ?"

J'avoue que c'était nul de s'en prendre au physique des gens, mais j'étais obligé de baisser ma nuque pour l'avoir en visuel, autrement elle n'entrait même pas dans mon champ de vision ! Et elle m'avait irrité... en plus. Et tenté de me tuer ! Si ça méritait pas un peu d'irrespect tout ça.... J'étais plus un fils de vilain !

Emi Burton

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Une Rencontre bien hasardeuse

Avec Ed Facilier

Pendant que Moody Dream tentait d'étrangler le jeune homme, elle n'avait même pas remarquée qu'elle était allée aussi loin et les mains qui attrapèrent ses poignets la réveilla. Elle s'était laissé faire pour retirer ses mains avant de les laisser tomber le long de son corps. Mais parce qu'elle avait dit « abruti » sous le coup de la colère, elle venait de mettre, apparemment, en rogne le pauvre jeune homme en face d'elle. Enfin... Pauvre ? Elle n'en savait rien du tout elle ne le connaissait même pas. Ce n'était pas comme si Moody, comme son nom l'indique "Lunatique", prêtait attention aux autres élèves mit à part sa colocataire, Christopher et les deux filles de Blanche-Neige. Et bien sûr, dans le lot, les personnes pour lesquels elle se préoccupait réellement depuis l'arrivée des enfants des méchants, c'était ses parents. Si quelqu'un osait toucher un de leurs chev... Bon stop, pas besoin d'en savoir lus sur son ressentit -du moment-, parce que mine de rien, elle s'entend particulièrement bien avec ces derniers. Elle avait entendu un « Je te demande pardon ? » beaucoup trop poli ce qui l'agaçait.

Elle n'avait put s'empêcher de lever les yeux au ciel avant de se moquer un peu de lui pour sa politesse. Mon dieu, les élèes d'ici étaient vraiment des fils à papa. Raison de plus pour laquelle elle n'allait pas en cours, préférant être en liberté plutôt que d'être coincée derrière une chaise avec un abruti comme voisin de table.

Ses yeux noisettes fixaient le jeune homme de bas en haut. On pourrait croire qu'elle le reluquait, mais non, elle mémorisait son allure, sa carrure ainsi que son visage en cas où elle le recroiserait dans d'autres circonstances. Ou bien dans une situation bien pire qu'aujourd'hui. Car lorsqu'elle était de bonne humour et qu'on lui fonçait dedans, elle... Elle était pire en s'énervant qu'en ce moment. Elle n'aime pas qu'on lui gâche sa bonne humeur, d'ailleurs.

« Tu as très bien entedu, j'ai dis "abruti". C'est sorti tout seul et je ne m'excuserais pas pour la simple raison qu'une fois que c'est sortie, on ne peut pas retourner en arrière. Je préfère avancer. »

Et puis c'était qui lui d'abord ? Elle ne l'avait même jamais vu. Était-ce un enfant de l'Île de l'Oublie ? Elle n'allait pas tarder à le découvrir. Ça c'est sur.

Code by Joy

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Une rencontre bien hasardeuse

Moody Dream

Elle sembla totalement passer outre mon insulte, encore plus le fait que je venais de lui dire mon nom. Elle enfonça juste un peu plus mon honneur et renforça ma colère en répétant ce qu'elle avait dit tout à l'heure. Je commençais à perdre patience, et le visage, pourtant si joli, tant animé de colère en face de moi ne m'aidait pas à rester de marbre.

J'aurais aimé la gifler pour lui apprendre le respect mais je m'en retins. J'étais de caractère violent mais détestais le montrer surtout quand c'était pas du tout proportionnel. Après tout, la jeune fille n'avait fait que de m'insulter, alors que moi je lui étais carrément rentré dedans. Je m'adoucis alors, et comprenais mieux sa colère.

Aussi, je fis également fis de sa remarque comme si elle ne m'avait jamais touchée, puis soupirais.

"Bon. Je répète. Je m'appelle pas abruti. Mais Ed. Et toi ? Histoire que je puisse mettre un nom sur ce beau visage rempli de haine !

Je souris, pour adoucir un peu l'ambiance et surtout peut-être au fond pour pouvoir débuter une conversation moins hargneuse. C'était une main tendue que je lui offrais, j'espérais juste qu'elle n'allait pas mordre...

Emi Burton

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Une Rencontre bien hasardeuse

Avec Ed Facilier

Il fallait que Moody Dream se calme un peu, après tout, ce jeune homme n'avait pas fait exprès de la bousculé, ça se voyait sur son visage. Mais elle était tellement lunatique qu'elle pouvait commencer par être gentille avant de devenir très froide, puis très violente, et encore d'autres situations. Elle levait les yeux aux ciel, lui tournait le dos un moment pour respirer un peu, reprenant le rythme en douceur pour se calmer. Si son père la voyait agresser un élève, elle n'allait pas être déçue du voyage.

Une fois à peu près calme, elle se tournait à nouveau en face du garçon qui s'appelait alors Ed. Elle ne le connaissait pas du tout, mais son prénom l'amuser. Ed, AIIIDE ! Help ! Bon ok... Elle passait une main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière, avant de se craquer les doigts pour se détendre un peu. Puis avec un sourire forcé, elle fini par se présenter à son tour.

« Moody. Moody Dream. La fille de Grincheux et de la fée Nova. On me surnomme la Fée des Nains. Qui sont tes parents ? »

Code by Joy

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Une rencontre bien hasardeuse

Moody Dream

Je restais figé en face d'elle. Il y eut comme un moment d'absence totale de mon esprit, un moment où le silence se fit Roi. Une légère bise passait alors, rafraîchissant quelque peu l'atmosphère et me rappelant que j'étais toujours torse nu et que ça commençait à cailler. Je baissais la tête vers le sol et me mordais la lèvre inférieure.

La Fée des Nains.

Fille de la Fée Nova, et du Nain Grincheux.

Je n'avais pas de haine viscérale envers les enfants des partenaires des héros, mais je ne pouvais pas dire que je n'avais pas eu une légère colère en apprenant qui elle était. Je regrettais du coup beaucoup moins de l'avoir bousculée.

C'était méchant et gratuit, je le savais, mais je ne me contrôlais pas. Comment le pourrais-je... La jalousie m'envahissait. Elle aussi, elle devait savoir des choses sur la magie, d'autant plus la magie féérique qui restait pour moi un mystère total. Je me passais une main dans les cheveux à mon tour, soupirant. J'étais... triste. D'un coup.

Elle m'avait demandé qui étaient mes parents.

Je ne voulais pas le lui dire. Mais en même temps je rêvais de l'annoncer, histoire qu'elle sache à qui elle avait à faire.

J'hésitais.
Puis je soupirais.

"Ma mère est morte il y a 16 ans. Mais je suis le dernier fils du Dr. Facilier.

J'avais annoncé la chose la manière la plus lambda possible. Je me demandais si le nom lui était familier, s'il lui inspirerait de l'effroi. Du dégoût peut-être ? Je ne l'espérais pas, je ne supporterais pas qu'elle méprise mon père en face de moi... Et je ne répondrais plus de rien.

Emi Burton

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Une Rencontre bien hasardeuse

Avec Ed Facilier

« Ma mère est morte il y a 16 ans. Mais je suis le dernier fils du Dr. Facilier. » lui avait dit le jeune homme en face d'elle après que Moody Dream ait parlé de ses parents. Alors comme ça il était l'enfant d'un méchant ? Et alors ? De toute façon, Moody Dream allait de jours en jours dans le mauvais côté, et l'on pouvait souvent dire que les enfants des méchants étaient beaucoup plus sympas qu'elle. Les seuls à qui elle ne ferait jamais de mal étaient la famille de Blanche Neige dont sa meilleure amie et la soeur de cette dernière, ainsi que les nains et les fées. Par contre, pour les autres, elle n'hésitait pas.

« Et tu penses que ça va me faire quoi que tu sois l'enfant d'un méchant ? On n'hérite pas de la méchanceté, et je ne suis pas mieux placé pour juger ton père. »

Et voilà qu'elle s'était mise à devenir toute gentille. Comme son nom l'indique, elle est particulièrement lunatique et change de caractère à la minute même. C'était comme l'autre fois où elle avait prévu de laisser Stella faire l'exposer toute seule à sa place, mais finalement, elle y était allée d'elle-même pour l'aider. Et franchement, ça ne lui avait pas déplu de travailler à deux.

Code by Joy

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