Vos commentaires du numéro 1

Venez nous commenter vos impressions sur ce premier numéro du journal d'Auradon Prep. Allez, venez, ne soyez pas timides ! ^^

Yeeeeh !!! J'ADORE le principe du journal ! Il y a un peu de tout et c'est super bien écrit. Merci pour cela et bravo !

*Arrive en mode grosse timide* J'ai aussi adoré ... surtout la partie des amours. C'est vrai que Cali' est un gentil dauphin. Enfin ! Je veux dire qu'il est plus gentil que méchant ! Pour le reste c'est très bien réussis et bien écrit. J'aime l'idée ! *Repars rapidement*

On ne parle même pas de mon Fish ! Bon...pour un roman je trouve ça court et il n'y a même pas de thé ! Certes, c'est bien écrit. Pour l'idée...pourquoi pas. Mais il faut parler de mon Fish !

Comment je me suis fait afficher xD Avec Pan, en plus >.< Comme si j'avais rien fait, après tout ce qui se passe avec lui parce que c'est le cas... Sinon, c'est génial !!! Mais tu détruis l'image des pirates --' bientôt, on nous confondra avec des peluches

Le journal mensuel d'Auradon. Il était temps qu'il paraisse. Jean n'en avait jamais lu une ligne mais, certains élèves l'attendaient comme un messie. Le surveillant avait naturellement pensé qu'il serait certainement bon de se renseigner sur les petits potins de la zone.

Il s'installa dans sa chambre et l'ouvrit sur son lit, encore en caleçon. La rubrique parlait de la rentrée. Il avait envie de vomir. Tout était édulcoré, le monde semblait aveugle. "La rentrée s'est bien passé"... Il songea qu'un jour, elle se passerait sans doute de travers. Ce jour-là, accuserait-on les enfants de l'Oublie. Il tourna vite la page. Cette photo souriante du roi Ben lui retournait le cœur.

Le zoom sembla bien plus l'intriguer. Sur son lit, il se redressa et son regard s'embruma d'inquiétude. Oh, Jean ne craignait pas une bande d'adolescents qui se prenaient pour Sherlock Holmes. Cependant, sa naturelle prudence lui intima de se méfier. Il songea que ces morveux pourraient être la cause de ses ennuis. Il se frotta la bouche et la commissure des lèvres. Baissant doucement le journal, il jugea qu'il serait bon de s'intéresser de près à ces petits détectives en herbe. Soit proche de tes amis. Encore plus de tes ennemis. Il redressa le journal et d'un coin de l’œil inattentif, il décida de terminer sa petite lecture avant de décider quoi faire.

Voilà donc les potins. Il commença à lire. Puis passa au suivant. Puis encore au suivant. Quand il s'aperçut, d'un rapide coup d’œil, qu'il ne s'agissait que des histoires de fesses de l'école, il soupira. Ce n'était pas intéressant. Rien sur le passé de ses collègues. Sur les potentiels méfaits des méchants, sur les habitants du "Monde Réel" (je t'en foutrai du monde réel...) et de leurs étranges habitudes... Rien que des petits cœurs. Il décida que ces choses-là ne intéresseraient pas. Au même titre que les Chroniques du Coeur. Pourvu qu'on ne parle pas malencontreusement de lui, il était parfait désintéressé par cette rubrique sans fond et maladivement intrusive. Quelque part, Jean se sentait mal pour tous ceux y apparaissait, dévoilant au grand public ce qui devait rester intime et personnel.

Finalement, quelque peu déçu, Jean décida de lire la suite avec méfiance. Il jugea intéressant que la sorcière soit le fruit de curiosité. Allaient-ils parler de son passé sur l'île de l'Oublie ? Ses ressentiments et sa quête de vengeance ? Allaient-ils tenter de rassurer les élèves avec des informations sur la misère de l'île ? La réintégration de la sorcière dans la société ? Tout cela avait quelque chose de fascinant. Cependant, il resta sur une bien mauvaise impression. Ces questions étaient terriblement gênantes et inutiles. Et la sorcière n'avait aucune idée de ce que pouvait amener ses aveux dans sa vie et celle de ses élèves. Jean eut l'impression que ni le journaliste, ni la sorcière ne semblaient avoir la responsabilisé de leur emploi. Jean se sentait scandalisé et d'un geste impulsif, il jeta le journal de l'autre côté de sa chambre, comme un torchon. Il grognait dans son coin.

Ce réveil n'était pas des plus appréciables. Il alla se préparer et, tournant dans sa chambre, il aperçut le morceau de papier. Quelque part, il était bon de savoir à quel point Auradon était l'antre de l'irresponsabilité, de l'immaturité et de l'égoïsme. Il se pencha et ramassa le journal. Le posant sur son bureau, il décida qu'il collectionnerait ces petits tabloïds de bas étage. Ce serait sans doute toujours utile plus tard.

(Autrement, merci du journal ! Beau boulot, les gars.)

parlez de moi dans le prochain numéro, la vie d'un dieu est des plus intéressantes