Faire ses preuves au Musée [PV Elizabeth F. Hale]

Faire ses preuves au Musée

ft Elizabeth F. Hale

Depuis cinq ans qu'il était à Auradon, Jake Rider ne s'était pas fait connaître comme étant un véritable sale gosse qu'il fallait surveiller. Mais dans le fond, le côté brigand dont il avait hérité de son père ressentait une sorte de manque, et assez rapidement, l'héritier du royaume de Raiponce avait commencé à ressentir des picotements dans les doigts quand il regardait un objet précieux. Merci papa pour ce cadeau...

S'il avait lutté au début pour ne pas se laisser envahir - ce serait complètement stupide de se faire chopper alors qu'on avait passé cinq ans à rester relativement sage - il avait fini par se laisser faire. Et ce fut une visite dans le Musée qui réveilla cette envie de repousser ses limites.

Alors qu'il se promenait dans le Musée, dans la partie "Exposition de baguettes", son œil fut attiré par la pièce maîtresse de l'exposition : la baguette de la Bonne fée, directrice de l'établissement. D'ordinaire, il s'en serait moqué, ou aurait respecté la pièce, mais là... Presque horrifié, il se précipita vers le hall et s'empressa de sortir pour aller prendre l'air. Il alla s'installer sur un banc et marmonna, la tête entre les mains :

C'est pas vrai... Pourquoi maintenant ? Et pourquoi cette foutue baguette ?!

Evidemment, il n'avait pas fait attention à ce qui l'entourait, et qu'une oreille indiscrète pouvait traîner...

@lexy

❦ colombes : 63 Date d'inscription : 14/08/2016

Faire ses preuves au musée.

Zero to hero.

Il n'y avait donc rien à faire dans cette école ? Ce n'était pas la vie que j'imaginais et la vie dans cette établissement était loin d'être intéressante. Me voilà coincée avec les princes et princesses, les fils et filles à maman et papa. Ils étaient tous nés dans l'or et avaient certainement obtenu tous ceux qu'ils voulaient rien qu'en claquant des doigts. Oui, il n'y avait absolument rien à faire à Auradon. Parfois, j'aurais aimé vivre sur Meridian. Ce monde m'intéressait bien plus et les membres de la résistance auraient pu m'apprendre deux ou trois trucs supplémentaires.

Les mains dans les poches, mon sac à dos sur l'épaule, je faisais le tour de la ville. Même ici, tout paraissait calme et il semblait également qu'il n'y ai rien d'intéressant à faire. Quand est-ce qu'il y aurait un peu d'action enfin ? Et bien, je pense qu'il n'y avait qu'à demander. Alors que je m'approchais du musée, un garçon un peu étrange y entra. Sans me poser la moindre question, je courais vers là où il était entré, et le suivait de loin, me cachant par moment pour être certaine qu'il ne m'est pas vu. Puis, je le regardais détallé d'un seul coup, sans en comprendre la raison. Je me dirigeais vers l'endroit où il se tenait quelques secondes plus tôt. Un sourire s'afficha sur mon visage lorsque je vis la baguette de la Bonne fée. Je reculais de deux pas avant de faire demi-tour. Je me demandais où est-ce qu'il avait bien pu aller et c'est quand je sortie que je le vis un peu plus loin.

Je m'approchais lentement, écoutant ce qu'il disait. Je me retiens de rire. En l'observant, même si ce n'est que de dos, je reconnu un étudiant d'Auradon Prep. En vérité, je n'en étais pas certaine à cent pour cent. Mais la vie parfois, c'est aussi prendre des risques. Je m'avançais de façon à être derrière le garçon. Toujours debout, juste de derrière lui. Je laissais tomber mon sac qui fit un bruit sourd sur le sol.

« Laisse moi deviner. Un prince qui cherche à impressionner une princesse en allant chercher une stupide baguette magique ? »

Je le regardais, un léger sourire sur les lèvres. Les princes et les princesses étaient-ils tous aussi stupides ? Qui ça impressionnerait de voler une baguette ? Je n'en savais rien, peut être une de ces princesse qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, qui nage dans l'argent mais qui n'est jamais satisfaite. Je fis rouler mes yeux rien qu'à cette pensée en soupirant.

« Ne t'en fais pas. Elle ne t'en voudra pas. Ce sont justes pleins de cadeaux qu'elle aurait pu s'offrir avec la magie qu'elle n'aura pas. »

Et qu'est-ce que je devais faire maintenant ? Rire, réconforter le garçon en disant que la fille de ses rêves ne l'aimera certainement jamais. Ou est-ce que je me trompais complètement ? Non. Je ne pense pas. Quoi que... Je n'en savais rien de ses réelles intentions après tout.

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ft Elizabeth F. Hale

Alors qu'il fixait le sol en gardant sa tête entre ses mains - comme s'il attendait que le sol lui donne une solution à son problème - une voix féminine un peu moqueuse derrière lui lui lança :

Laisse moi deviner. Un prince qui cherche à impressionner une princesse en allant chercher une stupide baguette magique ?

Jake se retourna en haussant un sourcil, pour savoir à qui il avait affaire. Une demoiselle aux cheveux noirs, assez grande et fine, qui se démarquait des autres étudiants d'Auradon. Comme lui, en fait, lui qui n'avait jamais cherché à faire comme tout le monde... Alors qu'il se relevait pour lui faire face, elle reprenait :

Ne t'en fais pas. Elle ne t'en voudra pas. Ce sont justes pleins de cadeaux qu'elle aurait pu s'offrir avec la magie qu'elle n'aura pas.

Si je voulais impressionner une fille, je n'irais pas chercher une fichue baguette, grommela le garçon en fourrant ses mains dans ses poches. Toute façon, j'ai pas de fille à impressionner, alors bon... Nan, j'voudrais calmer mon côté brigand, qui s'est "activé" quand j'ai vu la baguette...

Il baissa la tête, penaud, avant de relever la tête en esquissant un sourire :

Au fait, je m'appelle Jake, Jake Rider. Ravi de faire ta connaissance, miss... Miss ?

Tout en parlant, il lui avait tendu la main, oubliant brièvement le pourquoi de sa présence en ces lieux. Avant que la réalité ne le rattrape et qu'il ne doive réfléchir au moyen de satisfaire cette envie de voler tout et n'importe quoi...

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D'accord, je m'étais plantée sur toute la ligne. Il n'était pas là pour une fille. Mais, n'étais-ce pas un prince ? Je ne savais pas vraiment qui il était. Lorsque j'étais partie pour Auradon, je m'étais fait à l'idée que je ne croiserais que des princes ou des princesses. Je m'étais certainement trompée, surtout avec l'arrivée des enfants de méchants dans l'établissement. Au final, je ne savais plus vraiment à qui j'avais à faire. Ça m'apprendra à foncer tête baisser et tirer des conclusions hâtives.

J'eus un petit sourire lorsqu'il me parla de son côté brigand. Alors, peut-être que s'il était effectivement un prince, ce n'était pas un prince comme les autres. Bien au contraire, et cela m'intéressait. Pour une fois que l'on croisait pas un de ces sois-disant princes charmants qui se dévouent pour leurs demoiselles, ça me paraissait un peu plus drôle.

« Elizabeth Hale. Enchantée de faire ta connaissance. »

Je lui serais la main et lui adressait un léger sourire. Soudainement, les histoires de mon père me revinrent en tête. Combien de choses avaient-ils volé lui aussi lorsqu'il était le chef des rebelles ? Un plus large sourire s'afficha sur mon visage. C'était l'opportunité de faire quelques choses d'amusants dans cette ville ennuyeuse à mourir. Je m'éloignais d'un pas et me tournais vers le musée tout en croisant les bras.

« Et bien, je crois que nous avons une chose en commun. Si tu as un côté brigand, tu dois certainement le tenir de quelqu'un. Moi, mon père, c'est un ancien rebelle et il a pas mal volé. »

Je ris légèrement, me remémorant mes rêves d'enfants, lorsque je volais et me battais aux côtés de mon père. Puis, je me tournais vers Jake en lui adressant un regard déterminé. Si ma mère apprenait ce que je m'apprêtais à faire, elle m'aurait punie jusqu'à la fin de mes jours. Quant à mon père, je ne sais pas si il aurait approuvé ce geste. Pour lui, voler était une question de nécessitée, ce n'était pas pour l'argent ou autre, c'était pour le bien de tous. Mais, pour une fois, je n'en avais rien à faire de cette règle. Après tout, je ne suis pas très douée pour respectée les règlements.

« On va aller la chercher cette fichue baguette. »

J'avais prononcé cette phrase de façon parfaitement naturelle. Je le regardais avec assistance, attendant une réponse de sa part. Je me demandais s'il allait finir par accepter de voler cette baguette. C'était un défi et je me demandais s'il allait le relever.

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ft Elizabeth F. Hale

La jeune femme se présenta en lui serrant la main : Elizabeth Hale. Un bien joli prénom pour un joli minois, songea Jake en lui rendant sa poignée de main avec vigueur. Qui plus est, elle semblait s'ennuyer comme un rat mort, dans cette école où la gentillesse avait la primeur.

Alors qu'elle se reculait, Elizabeth croisa les bras et se tourna vers le musée en lançant :

Et bien, je crois que nous avons une chose en commun. Si tu as un côté brigand, tu dois certainement le tenir de quelqu'un. Moi, mon père, c'est un ancien rebelle et il a pas mal volé.

Jake sourit avec amusement : lui aussi, il tenait son côté brigand de son père, mais Flynn ne le faisait que pour le plaisir. Et s'il n'avait pas rencontré Raiponce, il n'aurait pas cherché à refréner ses mauvaises habitudes pour lui plaire. Et Jake ne serait sûrement pas là, à Auradon, à tenter de sortir la baguette de la Bonne Fée de son socle...

Elizabeth reprit en reposant son regard sur le jeune homme :

On va aller la chercher cette fichue baguette.

C'est vrai ? Tu m'aiderais ?, demanda Jake en fronçant légèrement les sourcils. Mais.. T'as une idée de comment sortir la baguette de son socle sans se faire chopper ? Je ne me suis pas fait repérer pour mon côté sale gosse pendant cinq ans, j'aimerais bien que ça dure... Pas envie de finir en steak pour caméléon du fait de la colère de ma mère...

Et il tourna la tête pour ne pas montrer la grimace qui s'était dessinée sur ses lèvres à l'idée de finir en pâtée pour caméléon si sa mère venait à être au courant. Il avait un minimum de fierté, tout de même !

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Faire ses preuves au musée.

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Qu'est-ce qu'il m'arrivait tout d'un coup ? J'étais sûre de moi, j'avais vraiment envie de rentrer dans ce musée et prendre cette baguette. Enfin un peu d'aventure et de danger dans cette ville ennuyante à en mourir. J'allais vivre la meilleure expérience de toute ma vie et je n'attendais que ça. J'étais résolue à entrer dans ce musée et à en sortir cette baguette. Je pensais à toutes les punitions du monde, mais ça me faisait plus sourire qu'autre chose. J'étais déterminée et je ne voyais que la réussite.

Mais Jake me ramena vite à la réalité. La baguette était protégée dans un socle. Si on essayait de s'en emparer, c'était fini. L'alarme sonnerait et on se ferait certainement prendre. Je me mordis la tête inférieure et réfléchis à toute vitesse en jetant un œil sur le musée. Peut-être que...

« La table de contrôle. »

C'était comme un murmure. Je me demandais si ce n'était pas la table de contrôle qui permettrait d'enlever l'alarme. Mais il fallait faire diversion. Il fallait que quelqu'un se charge du gardien pour désactiver la sécurité. Enfin, j'imagine. Je n'étais pas certaine, mais peut-être que c'était vraiment le cas. Je savais que ce ne serait pas facile. Je savais que mon plan était complètement débile. Mais peut-être, peut-être avec un peu d'espoir, on réussirait à s'emparer temporairement de la baguette.

« La table de contrôle dans l'entrée. Elle peut peut-être nous servir à désactiver l'alarme. Qu'est-ce que tu en penses ? »

Je me mordais la lèvre inférieure. Pas question d'échouer. S'il finissait en steak pour caméléon, je me demandais comment je finirais. Je voyais déjà les yeux de ma mère qui lançaient des éclairs et qui était prête à me décapiter. Oui, l'échec n'était pas permis.

« Mais si c'est le cas, il faut que l'un d'entre nous fasse diversion pendant que l'autre désactive l'alarme. Tu t'y connais en informatique ? »

Je pouvais peut être m'en sortir, mais faire diversion, c'était plus ma tasse de thé. J'espérai réellement qu'il se débrouillait mieux que moi pour l'informatique. De plus, j'avais déjà une idée pour ma diversion. Il suffisait juste de croiser les doigts.

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ft Elizabeth F. Halet

Elizabeth réfléchit pendant quelques instants, pendant que Jake fourrait ses mains dans ses poches, l'air dépité. Il ferait tout pour ne pas avoir à envoyer un courrier à ses parents pour leur dire qu'il avait tenté de faire un cambriolage et qu'il risquait de se faire renvoyer. Ni lui, ni Elizabeth, d'ailleurs ; elle avait peut-être accepté de l'aider - mieux, elle le lui avait proposé - mais jamais il ne la laisserait prendre une punition à cause de son côté voleur à lui...

Il releva la tête lorsque la jeune femme lança :

La table de contrôle. La table de contrôle dans l'entrée. Elle peut peut-être nous servir à désactiver l'alarme. Qu'est-ce que tu en penses ?

Jake se mit à réfléchir à toute vitesse, visualisant ladite table de contrôle. Oui... Il serait peut-être possible de désactiver l'alarme juste le temps de sortir la baguette de son socle et de la remettre. Elizabeth reprit :

Mais si c'est le cas, il faut que l'un d'entre nous fasse diversion pendant que l'autre désactive l'alarme. Tu t'y connais en informatique ?

Je devrais pouvoir me débrouiller... Mais tu comptes faire diversion comment ? Parce que bon, c'est pas comme si t'avais tout un campus à divertir mais presque, répondit Jake en fronçant légèrement les sourcils. Ceci dit, il me suffira d'un signal pour faire ce que j'ai à faire. Quand ce sera fini, je m'engage à répondre à un souhait de ta part, dans la mesure du possible bien entendu, conclut-il avec un clin d’œil malicieux. La partie allait bientôt commencer...

@lexy

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Il n'y avait plus d'hésitation. Si on voulait prendre cette baguette, il faudra se montrer extrêmement courageux. On ne devait pas flancher une seconde. À la moindre hésitation, s'en était fini de nous. Je réfléchissais à toute vitesse. Les événements s’enchaînaient dans ma tête comme un film. Je tenais ma solution. Il me suffisait juste de trouver tout le matériel nécessaire.

Si Jake piratait la table de contrôle, ça ne passerait pas inaperçu. Tout le monde le verrait faire et on serait aussitôt pris la main dans le sac. Il fallait une tenue de camouflage, quelque chose qui le ferait passé pour un technicien ou je ne sais trop quoi. Mais où est-ce que je pouvais trouver tout le matériel nécessaire ? De plus, même s'il arrivait à désactiver l'alarme, il restait le problème des caméras de surveillances. En d'autre terme, il y avait une double sécurité à désactiver et ce n'était pas donné à tout le monde. Dans mon esprit, Jake avait dix bonnes minutes pour tout faire et ça me paraissait court. Cependant, c'était soit ça, soit rien.

« Si tu n'as pas de meilleure idée, on va devoir tenter la mienne. »

Je croisais les bras et pris le regard le plus sérieux qu'il soit. Cette fois, j'étais bien décidée à entrer dans ce musée. Mais il restait encore quelques petites choses à mettre au point avec mon acolyte d'un jour. Si je m'étais proposée de l'aider ce n'était pas pour échouer. D'ailleurs, il était hors de question d'échouer.

« On va devoir te trouver une tenue de technicien avec une casquette. C'est pas tout, mais tu es quand même un élève, on trouverait ça suspect qu'un élève touche à la table de contrôle. Puis, une fois que ce sera fait, j'entrerais dans le musée, je ferais un petit tour avant de retourner voir le gardien, prétextant un problème dans une salle assez loin de la table de contrôle. Arrivée là-bas, il n'y aura effectivement rien, j'essayerai de retenir le gardien comme je peux, en m'excusant et autre, mais il finira par revenir. Je pense que tu as dix minutes à tout casser pour désactiver l'alarme et les caméras de surveillances. »

Je réfléchissais un moment. J'étais devenue très sérieuse et je me demandais si mon plan allait réellement marché. S'il fonctionnait, on pourrait presque en faire un film d'action. Des cambrioleurs volant un musée sous l’œil du gardien, ça c'était quelques choses à ne pas manquer.

« Il faudrait aussi un signal. De préférence, ton numéro de téléphone. Je t'appelle immédiatement, et j’appuierais sur le rappel afin de te biper. Ce signal, ce sera pour te dire que le gardien s'en va et revient, pas besoin de répondre. Ensuite, tu sortiras en vitesse du musée, tu enlèves ta tenue et tu me rejoins directement dans la salle. Au début, tu entres tranquillement, puis tu cours jusqu'à la salle où se trouve la baguette. Ensuite, on l'enlève de son socle et on se tire de là. Une objection à ce plan ? »

Je le regardais le sourire aux lèvres. Si ça ne marchait pas, on finirait certainement dix pieds sous terre après avoir subit la colère de nos parents. Et je n'avais pas envie de mourir aujourd'hui.

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ft Elizabeth F. Hale

Jake écouta avec attention le plan d'Elizabeth, enregistrant chacune des informations qu'elle lui donnait :

On va devoir te trouver une tenue de technicien avec une casquette. C'est pas tout, mais tu es quand même un élève, on trouverait ça suspect qu'un élève touche à la table de contrôle. Puis, une fois que ce sera fait, j'entrerais dans le musée, je ferais un petit tour avant de retourner voir le gardien, prétextant un problème dans une salle assez loin de la table de contrôle. Arrivée là-bas, il n'y aura effectivement rien, j'essayerai de retenir le gardien comme je peux, en m'excusant et autre, mais il finira par revenir. Je pense que tu as dix minutes à tout casser pour désactiver l'alarme et les caméras de surveillances.

l faudrait aussi un signal. De préférence, ton numéro de téléphone. Je t'appelle immédiatement, et j’appuierais sur le rappel afin de te biper. Ce signal, ce sera pour te dire que le gardien s'en va et revient, pas besoin de répondre. Ensuite, tu sortiras en vitesse du musée, tu enlèves ta tenue et tu me rejoins directement dans la salle. Au début, tu entres tranquillement, puis tu cours jusqu'à la salle où se trouve la baguette. Ensuite, on l'enlève de son socle et on se tire de là. Une objection à ce plan ?

Jake réfléchit quelques secondes, regrettant de ne pas avoir un pouvoir caméléon qui lui permettrait de se fondre dans le décor sans avoir à piquer un déguisement de technicien. Sans compter qu'ils étaient un peu moches à son goût, mais bon, pour l'honneur et pour les besoins de l'affaire, il ne ferait pas la fine bouche.

Croisant les bras, il tourna la tête vers le Musée en reprenant un air sérieux :

Pour le costume de technicien, pas de souci. Je sais où je peux en piquer un sans trop attirer l'attention. Pour mon numéro, le voilà.

Il lui donna son numéro avant de relever la tête vers Elizabeth pour lui lancer :

Sur ce, je propose qu'on ne perde pas de temps. Plus vite ce sera fait et plus vite je me sentirais bien. Je vais me changer, lancement de l'opération Baguette !

Et il se dirigea vers le local des techniciens. Allez, c'est parti !

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Faire ses preuves au musée.

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Mon plan semblait infaillible. Il fallait absolument qu'il réussisse. S'il échouait, on pouvait se dire directement adieu. Si on se faisait prendre, je ne pense pas que l'on survivrait à la fureur de nos parents. Il était hors de question d'échouer. Il fallait que ça marche. Il n'y avait pas d'autre choix. Plus je regardais le musée plus je pensais que ce que l'on faisait était un truc de malade. On était vraiment fous de croire que ça pouvait et allait marcher. Mais, comme on le dit si bien, qui ne tente rien n'a rien. Dans ma tête, il était hors de question d'échouer. Et, lorsque j'écoutais Jake, je sentais que lui aussi avait compris le sérieux de la situation.

« Ce n'est pas pour autant que je t’appellerai tous les jours, ne compte pas sur ça. »

Ce fut les derniers mots que je prononçais avant de me tourner vers le musée après avoir pris son numéro de téléphone. J'étais nerveuse et un peu d'humour ne faisait pas de mal. Je soufflais un bon coup et me dirigeait vers le musée. Je fis semblant de rien, faisant un simple signe de tête au gardien avec un léger sourire. Je pris mon temps dans les différentes galeries. Je voulais que Jake ait du temps pour enfiler son costume et revenir vers le musée. Puis, quand je finis par retourner dans le hall. J'avais préparé le numéro de Jake, je n'avais plus qu'à l'appeler au moment où je quitterais le hall avec le gardien.

« Excusez-moi. J'ai remarqué qu'il y avait un léger soucis dans l'une des salles. Le mieux, ce serait que vous veniez voir avec moi, je ne sais pas comment décrire ce que j'ai vu. »

Après une brève discussion avec le gardien, a essayé de le convaincre de me suivre, il finit par céder. J'appelais Jake un bref instant avant de couper. Le plan était lancé. Il ne disposait que de quelques minutes pour réussir à arrêter les caméras de surveillances et l'alarme. J'espérais qu'il y arriverait sans soucis alors que j'emmenais le gardien à l'autre bout du musée.

Arrivée dans la pièce la plus loin de Jake et du hall, je prétextais que le problème était lié à une vitre. Je lui montrais une rayure inexistante, tout en lui posant des questions sur la sécurité de l'objet à l'intérieur. Je ne pouvais pas plus le retenir. Ça faisait déjà cinq minutes que je lui montrais quelques choses qui n'existait pas. Et le gardien conclut que j'avais une très mauvaise vue et qu'il fallait que je m'achète des lunettes. Je m'excusais, et une fois qu'il m'est tourné le dos, je bipais Jake une nouvelle fois tout en lui envoyant par sms qu'il ne lui restait que dix minutes avant que le gardien ne revienne. Pour ma part, je commençais à me diriger vers la salle des baguettes. Pitié, faites qu'il s'en sorte. En tout cas, il était hors de question que j'enlève le socle de cette fiche baguette sans Jake. S'il m'avait piégé, je l'étranglerai sans remords.

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ft Elizabeth Hale

Jake ne put retenir un sourire lorsque son acolyte lui lança :

Ce n'est pas pour autant que je t’appellerai tous les jours, ne compte pas sur ça.

Un peu d'humour pour se détendre, quoi de mieux ? Il reprit son sérieux lorsqu'elle se dirigea vers le musée, pendant que lui se tournait vers le local des techniciens. Prenant une mine déconfite, il toqua doucement à la porte ; un vieux monsieur vint lui ouvrir et demanda :

Qu'est-ce que c'est ?

Bonjour, monsieur. Excusez-moi de vous déranger, mais j'ai eu une punition et on m'a dit de venir ici pour que je fasse quelques travaux d'intérêt général. Peut-être que vous pourriez m'aider ?

Hein ? J'ai pas demandé de mioche moi... Mais bon, j'suppose que c'est pour la bonne cause. Entre, petit, vais te trouver une tenue, grommela le vieil homme en s'écartant pour le laisser entrer.

Le jeune homme se faufila dans le local et attrapa le bleu de travail qu'il lui lança ; alors qu'il l'enfilait plus ou moins facilement - le bleu de travail étant un poil trop petit - le vieil homme lui lança :

Tu maîtrises la technologie ?

Euh... Je me débrouille, pourquoi ?

Parce que c'est ce qui plante le plus dans ce musée. Du coup je te mettrai là, au moins tu t'ennuieras moins.

Alors là, c'était presque inespéré. Dès qu'il fut habillé, le vieil homme lui lança :

Tiens, prends la boîte à outils et patrouille, si tu vois un souci ou quoi n'hésite pas à intervenir.

Miracle ? Chance ? Jake ne demanda pas son reste et s'empressa de filer, enfonçant sa casquette sur sa tête pour ne pas être reconnu, et attendit le signal de Hale pour faire son boulot. En cinq minutes, top chrono, c'était plié. A croire qu'ils n'avaient pas songé à protéger l'électronique...

Quelques instants plus tard, il reçut un nouveau message de Hale lui indiquant qu'il lui restait dix minutes pour filer. Le deuxième signal qu'il attendait avec impatience. L'air de rien, il se dirigea vers l'endroit où se trouvait la baguette de Marraine la Bonne Fée, où l'attendait Hale. Il souffla en relevant sa casquette :

On ouvre le socle, on la prend, on la remet et on referme le socle, d'accord ?

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Le plan était parfait. J'avais réussi à éloigner le gardien et le retenir assez longtemps pour être certaine que Jake n'est aucun problème. Du moins, je l'espérais. S'il avait eu le moindre soucis et qu'il se faisait prendre, s'en était fini de lui. C'était peut être mon plan, mais je ne partagerais pas la galère. Je préfère resté vivante que me dénoncer en tant que complice. Et s'il me balançait en disant que c'était moi qui avait eu l'idée ? Non. Il n'oserait pas quand même. En fait, je n'en savait rien. Je ne le connaissais pas pour me donner un véritable avis sur la question. Qu'est-ce que je pouvais être idiote.

Je commençais à stresser. S'il ne se dépêchait pas, je pense que je lui arracherait la tête. Cependant, je le vis arriver assez vite et toujours vêtu de son bleu de travail. Je le regardais, surprise. Il aurait quand même pu prendre le temps de se changer. Surtout que ces vêtements ne lui allaient pas du tout. Je croisais les bras, et le regardais de haut en bas.

« Tu aurais quand même pu te changer avant de venir. »

Je soupirais. De toute façon, s'était trop tard. Je m'approchais de la baguette et la regardais dans son socle alors que Jake me disait que, tout ce qu'on allait faire s'était la prendre et la reposer. Je me tournais vers lui tout en fronçant légèrement les sourcils.

« Pardon ? On a fait tout ça pour la sortir de son socle juste une seconde ? »

Oh non, me voilà en train de m'imaginer à faire de la magie. Si jamais cette idée ne sortait pas tout de suite de mon esprit, je sens que j'allais faire une bêtise. Mais nous y étions. Alors que j'étais tout proche du socle, mes mains s'avancèrent lentement vers ce denier. Puis je me stoppais net. Je me retournais vers Jake, et le regardais comme pour le supplier.

« En fait, je t'avoue que j'ai un peu peur. Alors... Soulève le socle toi-même et prend la baguette. Et... Si tu pouvais me la passer quelques minutes quand tu l'auras. »

Bravo, j'avais réussi à me faire passer pour une trouillarde en trois secondes. En vérité, j'imaginais déjà ma mère en train de me tuer si jamais on se faisait prendre. Bizarrement, cette vision me donnait absolument pas envie de toucher cette baguette avant d'être sure que je ne craigne rien.

« Et puis, c'est toi qui voulait prendre cette baguette. »

Cette fois, mon ton était un peu plus assuré. Et ce n'est pas comme si c'était vrai.

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Jake haussa les épaules quand Hale lui signala qu'il aurait au moins prendre le temps de se changer. Franchement, là, ce n'était pas sa priorité. Lui, ce qu'il voulait, c'était mettre fin à cette espèce de fourmillement qui le poussait à commettre un acte plus que criminel, si sa mère était au courant...

Après s'être un peu fait rabrouer par Hale qui ne voulait pas se contenter d'une prise de la baguette avant de la remettre à sa place, Jake soupira et mit les mains dans ses poches alors qu'elle tendait la main vers la baguette, avant de se raviser :

En fait, je t'avoue que j'ai un peu peur. Alors... Soulève le socle toi-même et prend la baguette. Et... Si tu pouvais me la passer quelques minutes quand tu l'auras. Et puis, c'est toi qui voulait prendre cette baguette.

Merci pour le soutien, ça fait plaisir, grommela Jake en s'approchant du socle. Je rappelle quand même que si je ne l'avais pas vue, cette foutue baguette, je serai pas en train de stresser à mort !

Il respira profondément, fermant les yeux pour se concentrer, puis tendit le bras pour attraper la baguette avant de la retirer précipitamment, serrant la main autour de la baguette. Quand il rouvrit les yeux, aucune alarme n'avait sonné, il n'y avait personne à part eux... Ça avait marché !

N'en croyant pas ses yeux, il tendit la baguette à Hale en soufflant :

Wow... J'y crois pas... Tiens, prends-la, et remets-la quand tu auras fini de faire joujou avec. Je voudrais pouvoir dormir sur mes deux oreilles ce soir, et je ne serai tranquille que lorsque ce sera fini.

Il en tremblait presque tellement l'émotion était forte : le stress et la satisfaction d'avoir réussi, ça fait un sacré cocktail tout de même... Pourvu que ça se finisse bien !

@lexy

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Je commençais à stresser, plus le temps passait, plus je sentais qu'on pouvait se faire prendre à tout moment. J'aurais voulu qu'il prenne vite cette fichue baguette. J'étais tétanisée, je ne savais pas comment réagir. J'espérais juste que tout se passerait correctement. J'imaginais déjà les yeux de ma mère qui lançaient des éclairs si jamais elle était au courant. Mais, ce qui me terrifiais le plus, c'était de voir la déception de mon père. Je ne pourrais plus le regarder en face s'il finissait par avoir honte de moi. Si jamais il n'était pas fière de qui était sa fille, je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir. J'aurais trop honte de moi.

« Si ça merde Rider, je te tue. »

J'avais prononcé ces mots lorsqu'il avait commencé à tendre le bras. Je serais les points, regardant Jake prendre la baguette sans que la moindre sonnerie ne retentisse. J'avais envie d'exploser de joie, de sauter partout et de hurler à la victoire, mais je ne pouvais pas. Au moindre bruit suspect, on était bon pour la punition et la mort par nos parents respectifs. Lorsqu'il me tendit la baguette, je lui arrachais presque des mains, la regardant attentivement. J'avais envie de faire de la magie, j'avais envie d'utiliser son pouvoir. Qu'est-ce que l'on pouvait faire avec un tel objet ? Je regardais Jake avec un air sérieux et à moitié amusé.

« Et si on l'utilisait. Je veux dire, essayer une formule magique. C'était quoi la formule ? Bobidi truc muche ? »

Je regardais la baguette une nouvelle fois, j'avais réellement envie de l'utiliser. Mais, étais-ce réellement une bonne idée ? Cette baguette pouvait se montrer puissante. Et, si j'avais bien compris, Maléfique avait voulu s'en emparer l'année passée. Je pointais la baguette vers Jake d'un air amusé tout en essayant de me remémorer la formule. Aller, une tentative ne pouvait pas faire de mal, enfin, j'espère.

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Faire ses preuves au Musée

Non, décidément, Jake n'était pas tranquille avec cette baguette dans les mains. La prochaine fois qu'il rentrerait à Corona, il expierait sa faute auprès de ses parents, sans inclure sa complice. Sauf si sa mère lui faisait subir un interrogatoire dont elle seule avait le secret, auquel cas il reconsidérerait la question...

Mort d'inquiétude, il regardait tout autour de lui pendant que sa complice regardait la baguette qu'il lui avait passée ; il ne fallait pas qu'il y ait de témoins, et il était prêt à arracher la baguette des mains de Hale s'il sentait le danger venir. Il se raidit lorsqu'elle lui lança :

Et si on l'utilisait. Je veux dire, essayer une formule magique. C'était quoi la formule ? Bobidi truc muche ?

Si tu veux essayer, ce sera sans moi. Plus vite on aura remis cette foutue baguette à sa place, plus vite je me sentirai mieux, répondit Jake en croisant les bras. Et ne compte pas sur moi pour te donner la formule, je ne m'en souviens pas... Tu veux bien la reposer maintenant ? S'il te plaît ?

Bon, là il avait un peu menti : il se souvenait parfaitement de la formule. Bobidi bobidi boo. Trois mots magiques qui pourraient leur apporter des ennuis si jamais Hale venait à les prononcer...

Fiche par Narja pour Never-Utopia

❦ colombes : 63 Date d'inscription : 14/08/2016

Faire ses preuves au musée.

Zero to hero.

J'aurais voulu jeter tous les sors du monde en moins de trois secondes. J'aurais voulu utiliser cette baguette comme bon me semblait juste pour rigoler un peu. Oui, j'en avais réellement envie. Mais étais-ce réellement une bonne idée ? Moi qui avait angoissée pour prendre cette baguette maintenant je voulais l'utiliser comme si de rien était, quitte à nous mettre, Jake et moi, en danger. Oui. C'était bien ça, en danger. Nous ne connaissions pas l'étendue des pouvoirs de cette baguette, sa puissance. J'étais intriguée, curieuse. Je voulais voir l'étendue de la puissance de cette baguette, mais rien n'y fait. Je ne me souvenais pas de la formule.

Je fis une mine boudeuse. Oh non, je ne voulais pas m'avouer vaincue. Si Jake était entêté, je l'étais encore plus. Un sourire amusé apparu sur mon visage alors que je continuais de fixer la baguette. J'écoutais les paroles de Jake très attentivement. Plus je l'écoutais, plus mon sourire amusé s'élargissait. Rider, tu ne sais pas qui tu affrontes. Je crois qu'il n'y a pas pire que moi. Enfin, je crois.

« Me dis pas que tu as la frousse, Rider. Je croyais qu'un voleur, ça n'avait pas peur de se faire prendre la main dans le sac. »

Alors Jake, tu comptes vraiment te défiler ? Je ne me souvenais peut être pas de la formule, mais j'étais certaine que lui, il la connaissait. J'espérais toucher un point sensible, j'espérais qu'il finirait par céder. C'était peut être au delà de mes espoirs, peut être que ça n'arriverait jamais et que je devrais me résigner à reposer cette fichue baguette. Pour une fois que l'on avait l'occasion de s'amuser un peu, il fichait tout par terre.

« De plus, je suis certaine que toi aussi tu as envie de savoir l'étendue des pouvoirs de cette baguette. T'es pas le fils d'un voleur pour rien, non ? »

J'espérais qu'il finisse par céder. Cependant, s'il ne le faisait pas, je devrais me résigner à poser cette baguette. Plus on attendait, plus on risquait de se faire prendre. Tout reposait sur les épaules de Rider à présent. Je voulais qu'il cède, qu'il me dise cette fichue formule histoire de m'amuser un peu. Ce n'était pas si compliqué.

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Me dis pas que tu as la frousse, Rider. Je croyais qu'un voleur, ça n'avait pas peur de se faire prendre la main dans le sac.

Jake leva les yeux au ciel, gardant les bras croisés ; ce n'était pas un voleur, justement. Ou alors, un voleur honnête - oui, ça peut paraître paradoxal - et honnête jusqu'au bout des ongles. Il préféra ne pas répondre de suite, regardant autour d'eux pour vérifier que tout allait bien. Il poussa un soupir d'agacement lorsque Hale reprit :

De plus, je suis certaine que toi aussi tu as envie de savoir l'étendue des pouvoirs de cette baguette. T'es pas le fils d'un voleur pour rien, non ?

Fils d'un voleur repenti, s'il te plaît. Et puis, je ne prends aucun plaisir à satisfaire une pulsion qui m'a pris rien qu'en voyant cette baguette... Alors dirige cette baguette dans une autre direction que la mienne et amuse-toi, moi je vais faire le guet. La formule est très simple.

Il se dirigea vers Hale et lui souffla le fameux "Bobidi bobidi boo" à l'oreille, avant de s'éclipser pour faire le guet. Pourvu qu'elle ne fasse pas de catastrophe...

Fiche par Narja pour Never-Utopia

» Si mon père n'a pu rien faire, moi, je peux le faire [Chen Yu]
» Les liens d'Elizabeth.
» Ne jamais faire de pari avec une Nymphomane [+18 ans]
» Désolée, je ne voulais pas te faire peur. [PRICE]
» I wanna try everything, I wanna try even though I could fail. | Elizabeth