I'm naming the voices in my head ❥ Jess S. Rourke

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ft. Jess S. Rourke

J’avais fini mon cours de chimie, et comme d’habitude j’avais fait bien dans mon test. J’adorais cette matière et j’avais de très bonnes notes. Le professeur par contre, il n’était pas si sympa que ca, déjà qu’avant il avait fait équipe avec Chad contre moi et que c’était à cause de lui que j’allais me faire expulser d’Auradon Prep. Heureusement que tout s’arrangea et que finalement j’avais réussi haut la main mon examen sans avoir recours à mon miroir magique. Je finis par prendre mon sac et fit une légère grimace à Chad qui était toujours assis en face de moi dans les cours de Chimie. Il était vraiment hautin et orgueilleux. Je détestais ce genre de personne, surtout qu’il m’avait comme poignardé dans le dos. Bref ! Ne parlons plus de lui. Je m’étais dirigée vers ma chambre pour mettre mon sac sur le lit. Mal n’était pas là et je me demandais où elle pouvait bien être. Je soupirai un instant discrètement avant de voir ma machine à coudre. Je souris et me met au travail. J’avais commencé une nouvelle robe et je devais la finir.

Cela me prenait du temps mais j’aimais coudre. C’était vraiment ma passion tout comme le maquillage. Pardonnez une princesse qui s’y connait en mode et en tenues ! J’adore vraiment les habits et les confectionner moi-même me mettais encore plus de bonne humeur. Toute ma garde robe était signée Evie. Je faisais tout moi-même, même les quelques robes de Mal. En parlant de ca, je devrais aussi me mettre au travail pour le groupe musical ! Stella avait besoin des tenues de scène et j’avais fait à côté quelque croquis pour que je puisse leur montrer les vêtements avant de les faire, même si je savais que cela n’allait surement pas leur déplaire. Une fois terminée, je souris en voyant ma robe prête. Il était encore tôt et changer de tenue ne me déplaisait pas du tout. J’enfilais donc ma nouvelle création. Ma robe était bleue claire, avec des manches courtes et une jupe et quelques motifs noirs. Mon pendentif en forme de pomme toujours au cou, je me regardais dans le miroir et j’enfile mes demi-bottines à talons noirs. Parfait ! J’adorais cette robe, non seulement parce qu’elle était confortable mais aussi parce qu’elle était faite pour être porté par moi !

Je m’assis doucement sur le lit et pris mon miroir magique. C’était tout ce qui restait du miroir de ma mère, et je ne le quittais jamais. En me souvenant de l’ile, je m’étais rappelée d’Hélios. J’étais contente d’enfin pouvoir le revoir. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Maintenant qu’il était à Auradon, je n’allais pas le lâcher. J’appréciais beaucoup mon « frangin ». Je me demandais dans quelle chambre il était, et surtout je devais lui demander un truc. La dernière fois que je l’avais vu je n’avais pas pu lui parler d’avantage, et la question trottait toujours dans mon esprit. Je me servis alors de mon miroir magique pour voir le nombre de la chambre où il se trouvait.

- Miroir magique dans ma main, montre-moi le numéro de la chambre de mon frangin.

C’est alors que le numéro 18 apparu. Je souris puis me dit que j’allais surement me faire sermonner par la fée marraine, mais je voulais vraiment savoir. Pardonnez ma curiosité mais c’était comme ça ! J’ouvris donc la porte de ma chambre me dirigeant vers le couloir des dortoirs des garçons. Je regardais bien avant de me diriger dans celui-ci, mais il n’y avait personne. Ouf ! 15...16...17... Ah ! 18 ! Je me pinçais doucement la lèvre, hésitant un peu. Finalement je pris mon courage à deux mains et je frappe doucement à la porte. J’attendis un peu pour que finalement, quelqu’un ouvrit la porte mais ce n’était pas lui... Je regardais le jeune homme qui se tenait devant moi avec un léger sourire.

-Bonjour...Hum est-ce que Hélios est là ?

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E
ncore une journée de plus dans cette école et Jess commençait à regretter le temps passé sur l'île. Cela paraissait aberrant mais c'était pourtant le cas et son père aussi étrange soit il finissait par lui manquer. Ainsi donc il ne pouvait qu'espérer que les proches de l'île puissent finir par venir ici ou alors d'avoir le choix de repartir la bas. Alors certes il avait plus de connaissances ici et il commençait même à avoir d'autres amis que Louna cependant cela ne lui convenait pas totalement. Il s'était même battu quelques jours avant avec ce petit con de Tristan et depuis il avait écopé d'heures de colle à n'en plus finir. C'était vraiment un beau merdier ! Le bleu qu'il avait encore sur la pommette gauche en était la preuve. Cependant il n'avait pas autant de gens qui venaient lui parler que depuis cet incident. Même Loki et Donovan avaient été quelque peu impressionnés par son courage ou son inconscience au choix. Il savait que cependant ce n'était pas une solution ni une finalité en soit mais bon pour le moment il n'avait pas d'autre idée pour essayer de devenir plus méchant. Enfin méchant, plus libre et sans contrainte droit dans ses bottes comme son père avant lui.

Ainsi donc la semaine s'écoulait entre les cours, les devoirs et les heures de colle. Entre temps il arrivait à trouver un peu de temps pour lui et il avait même pu discuté en privé avec Louna. En effet elle était sa meilleure amie mais devant les autres ils avaient toujours pris l'habitude sur l'île de faire comme si ne se connaissait pas et ils l'avaient gardé ici. C'était un jeu et un rituel genre eux d'être chiens et chats en public et cul et chemise en privé. Cela leur convenait, c'était leur mode de fonctionnement à eux et rien qu'à eux et il ne voulait changer cela pour rien au monde. Trouver du temps ensemble n'était donc pas simple mais ils y arrivaient et ainsi Jess avait du expliquer sa joute avec Tristan et elle avait été à deux doigts de péter les dents à ce petit blondinet. Cependant ils avaient finit par parler d'autres choses et c'était sans nul doute le meilleur moment de sa semaine. Quand ils avaient du se séparer Jess avait ressenti un petit pincement si cœur chose qui ne lui arrivait presque jamais mais ici les sentiments étaient comme exacerbés et la non présence de son seul lien familial lui pesait.

Ainsi donc pour aujourd'hui il avait décidé d'une fin de journée tranquille sans rien à faire de particulier que de comater sur son lit en bouquinant des comics et en jetant au plafond son éternel ballon. Hélios lui avait bien demandé pourquoi il faisait ça alors que visiblement il n'était pas du tout un sportif mais Jess s'était contenté d'évoquer des raisons familiales et personnelles. Il n'aimait pas parler de ça et encore moins de si vie privée. Seule Louna connaissait son enfance et son absence de modèle maternel. Il était donc allongé sur son lit, une bd dans les mains, ses lunettes sur le nez quand on toqua à la porte. Il n'attendait personne et Louna ne serait pas venu ici à la vue de tous aussi il se leva mal à l'aise persuadé que ce n'était pas pour lui. Et en effet quand il ouvrit et qu'il aperçut Evie une fille de l'île qu'il avait vu maintes fois mais à qui il n'avait jamais parlé il su qu'elle n'était pas la pour lui faire la conversation. " Bonjour...Hum est-ce que Hélios est là ? "

Jess ne pût s'empêcher de la regarder rapidement de la tête au pied avant de répondre, la main sur la nuque. - euh nan... il se demandait s'il devait lui proposer d'entrer ou lui dire de se démerder pour le trouver. Il se dit qu'il devait être courtois et après tout elle était fille de méchante elle aussi. Aussi il poussa la porte pour laisser de l'espace. - tu peux rentrer l'attendre si tu veux il je devrait pas trop tarder. Fais comme chez toi...il se poussa donc pour la laisser passer, ramassa deux tshirts qui trainaient par terre et retourna se foutre sur son lit, en tailleur cette fois avec son comics dans les mains. Il essayait de garder ses yeux rivés sur les pages et non de dérivé vers la jolie brune qui se tenait devant lui. Il était assez mal à l'aise d'avoir une fille dans sa chambre et comme il n'était pas doué pour la conversation, il se contenta de faire semblent de bouquiner.

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ft. Jess S. Rourke

Je restais devant la porte à attendre que quelqu’un finisse par ouvrir. Si cela se trouvait, Hélios n’était pas là ou bien il n’y avait personne. C’était fâcheux...Je voulais vraiment lui demandais ce qu’il pensait de quelques croquis que j’avais fait pour sa tenue pour le groupe musical avec Stella. J’ouvris mon sac pour prendre mon miroir afin de voir s’il y avait bien quelqu’un dans la chambre, mais finalement avant que je puisse mettre ma main sur mon miroir, son colocataire m’ouvrit la porte. Je fus un peu surprise, parce que je l’avais déjà vu sur l’ile. Jess, si je me souviens bien. Je refermais alors mon sac, demandant finalement si Hélios était là. Je savais que cela pourrait être bizarre, même tres bizarre de venir l’après midi dans le dortoir des garçons pour poser ce genre de question. J’espérais juste qu’il n’allait pas penser du mal.

Comme je l’avais redouté, Hélios n’étais pas là. Je soupirais intérieurement, mais extérieurement, je n’avais fait qu’une petite moue triste. Je voulais vraiment avoir son avis sur le sujet. Je continuais de regarder Jess, comme si c’était la première fois que je voyais un garçon devant moi. Il finit par me laisser entrer. Je ne dis rien pour l’instant, me demandant si c’était une bonne idée. Bon ! Au moins je ne serais pas venu ici pour rien. Je lui souris doucement avant de parler finalement de nouveau.

-Je veux bien, merci...

Peut0etre que finalement il n’allait pas tarder à venir, mais je ne nie pas que la compagnie de Jess me ferais du mal...Enfin je pense ! Je finis donc par entrer. Ce n’était pas la première fois que j’entrais dans l’une des chambres des garçons. Effectivement, lorsqu’on planifier pour voler la baguette de la fée marraine, nous nous étions réunis dans la chambre de Carlos et de Jay. La déco devrait être la même, mais à ma grande surprise ce n’était vraiment pas la même chose. Il y avait pleins de tags sur les murs, mais cela n’était pas désagréable à regarder. Je supposais que c’était l’œuvre d’Hélios, sauf si Jess lui aussi faisait ce genre de chose. Une fois dans la pièce, je me suis posée sur le bord du lit de mon frangin, regardant un peu la chambre. Je regardais ensuite Jess qui bouquinait. Je souris alors et dit.

-Tu aimes lire toi aussi ? Tu lis quoi ?

Tout comme avec Tristan, je n’avais jamais vu ce genre de livre auparavant. Pardonnez-moi si nos parents ne sont pas à la mode de la technologie ou autre ! Je continuais de le regarder, n’étant pas vraiment gênée, surtout que je pensais qu’il n’y avait rien pour être gêné. Il était vraiment mignon je ne le niais pas, surtout avec ses lunettes. Je continuais de sourire, avant de sortir mes croquis de mon sac. C’est alors que je me dirigeais vers lui.

-Dit-moi, je ne sais pas si c’est ton style, mais je veux quand même avoir ton avis là-dessus.

Je lui montrais alors les croquis d’habits que j’avais faits. Hélios aimait le noir et pour le moment il n’y avait que des habits noirs, trois feuilles pour être plus précise. Je voulais avoir l’avis d’Hélios en premier, mais j’aimais bien montrer aux autres pour avoir un autre opinion aussi.

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D
'après les dire de certains, il arrivait dans la vie des moments ou le destin se décidait lui même à jouer les entremetteurs ou à créer des occasions. Pour Jess qui n'avait que peu de relations ici sortit de son meilleur et de sa meilleure amie, c'était le destin qui décidait de lui créer des occasions et des relations avec les autres. Cependant Jess avait besoin de moment à lui coupé du monde mais le festonne semblait pas l'entendre de cette oreille car des coups sur la porte le sortirent de ses rêveries et l'obligèrent à se lever pour voir qui se tenait derrière. Il avait découvert Evie, une brunette de l'île de l'oubli qui ne venait sûrement pas pour lui alors bon cependant il ne pouvait que répondre poliment et la laisser entrer pour qu'elle attende son coloc." Je veux bien, merci..." Il se poussa donc pour la laissé passer alors qu'elle pénétrait dans l'antre qui leurs servait de chambre. Des tags, du bordel, des dessins et tout un tas de bric à bras de chaque côté, cette piaule était un vrai bordel mais il s'y sentait bien. Son coloc était plutôt sympa et pas toujours présent donc Jess avait assez d'intimité et d'espace personnel. Il ne regrettait pas devoir eut ce coloc la. Cependant s'il commençait à recevoir des visites et encore plus quand il n'était pas la ça allait commencer à être emmerdant. Il n'oserait pas le dire à la dite fille mais il était bien seul à rien foutre avant qu'elle débarque. Pas qu'elle n'était pas sympa ou déplaisante à regarder, bien au contraire, mais bon elle n'était pas son amie ni même une connaissance. Il ne se souvenait même pas d'avoir déjà échangé un mot avec elle par le passé. " Tu aimes lire toi aussi ? Tu lis quoi ? "

Il leva la tête de son bouquin, les lunettes au bout du nez. Il les remit en place avant de retourner son livre pour lui montrer les pages et les dessins. - un comics...j'ai découvert ça ici et j'adore...la ça parle de super héros tu vois le genre super gentil qui sauve la veuve et l'orphelin...c'est cousus de fil blanc et prévisible mais c'est sympa et les dessins sont beaux. Jess adorait dessiner d'ailleurs sur le dessus de son lit il avait accroché quelques dessins d'avions qu'il avait fait à côté de ses maquettes qui trônaient fièrement sur son bureau. Hélios savait qu'il ne fallait pas y toucher, Jess tenait à ses avions comme à la prunelle de ses yeux et collectionnait les livres ou tout objet en rapport avec l'aviation. C'était sa passion et ça le resterait. Il aimait lire toutes sortes de bouquins, de gros romans de science-fiction ou d'horreur comme des comics ou autre bandes dessinés et ici il y avait plaiade de nouvelles choses à découvrir sur le sujet. Il ne voulait pas lui manquer de respect mais tenait elle vraiment à lui faire la conversation ? Elle ne pouvait pas se contenter d'attendre son ami ou amant ou dieu sait quoi. Apparemment non car après quelques minutes de silence elle s'avança vers lui et sortit des feuilles de son sac. " Dit-moi, je ne sais pas si c’est ton style, mais je veux quand même avoir ton avis là-dessus. "

Jess la regarda plutôt intrigué quand elle arriva près de lui. Elle voulait son avis ? Mais ils ne se connaissaient même pas ? Que pouvait-elle bien avoir à faire de son avis à lui ? Il ne voulait cependant pas lui dire ça et se contenta de baisser la tête sur les dessins ou plutôt les croquis. C'était-elle qui avait fait ça ? Non...il avait entendu dire qu'elle aimait créer des vêtements mais de la à faire d'aussi jolies choses. En fait il était nul pour tout ce qui touchait à la mode ou même au fringues de pres ou de loin mais bon si elle y tenait. Il faisait voguer son regard sur les trois feuilles et il devait reconnaître que c'était plutôt bon, très bon même. Il releva donc la tête vers elle, surprit de leur proximité et se racla la gorge avant de dire - c'est vraiment très beau. Je suis impressionné...en plus j'ai entendu dire que tu faisais tes tenues toi même ? Il se claqua mentalement d'avoir dit ça elle allait savoir qu'il avait déjà parlé d'elle ou qu'il l'avait déjà reperé. Il chercha à ajouter quelque chose.
- Enfin tu vois sur l'île les infos tournent vite donc j'ai déjà entendu parlé de tes talents. Non mais quel nul ! Il rebaissa la tête se maudissant de son peu d'éloquence avec les filles ou avec les gens tout court. Et Hélios qui ne semblait pas prêt d'arriver. On venait de se ridiculiser ça suffisait non ?

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ft. Jess S. Rourke

Une fois entrée, je regardais la chambre. Ce n’était pas vraiment comme la notre, disons que Mal et moi mettons de l’ordre dans nos affaires, mais ce qui m’avait intrigué le plus c’était surement les tags sur les murs. Je ne savais pas vraiment où m’assoir et comme le lit d’Hélios n’était pas occupé, je m’étais dit qu’il n’allait surement pas dire à sa frangine non si elle voudra s’assoir sur son lit. En plus, je ne m’étais assise que sur le bord de celui-ci, ne touchant à rien. Je savais combien cela pouvait être dérangeant lorsqu’on touchait à quelque chose qui ne nous appartient pas, mais surtout qui avait de l’importance pour les autres. Je vis aussi des maquettes d’avions sur le bureau. C’était du côté de Jess alors je m’étais dit que cela était surement à lui. C’était embêtant que mon frère ne fût pas là, mais je ne ronchonnais pas et je ne faisais qu’attendre. En plus, Jess était là, ce n’est pas comme si je devais attendre seule.

Il était en train de lire, quant à moi je le regardais finalement. Je vis que le livre qu’il était en train de lire, était étrange... Je n’en avais jamais vu avant, se fut la même chose avec les mangas de Tristan. Il y avait des choses à Auradon qu’on ne voyait pas sur l’ile de l’Oubli. Cela pouvait être très perturbant surtout si c’est la première fois qu’on voyait ce genre de choses. Je lui avais demandé ce qu’il lisait parce que bon, je voulais quand même savoir ! Cependant cela n’avait pas les mêmes dessins que les mangas, en effet, ceux-ci était plus réels. C’est alors qu’il répondit à ma question, me disant que c’était un comics. D’après ce qu’il avait dit, lui aussi avait découvert les comics sur Auradon. Il me parla aussi de ce que parlais le comic. Je pensais qu’il plaisantait, mais en faites il disait ça au sérieux. Je n’en avait jamais vu, mais je devais me mettre à la page !!

-Toi aussi tu trouves qu’il y a des choses qu’on n’avait pas sur l’ile ? C’est assez bizarre la première fois...Surtout que je n’avais l’habitude de lire que des romans...

Dis-je toujours de ma petite voix douce. Je continuais de le regarder, n’ayant pas vu les bleus de loin, mais lorsque je voulais lui demander son avis sur les croquis, je m’entais rapprochée de lui, me mettant ainsi sur le lit, assez proche de lui. Je voulais vraiment avoir des avis, et lorsqu’il prit mes trois feuilles, j’en avais profité pour jeter un œil sur les pages. Je posai doucement mon doigt dessus, puis ma main pour toucher les pages... C’était vraiment bizarre... Je remis mon attention sur le jeune brun, voyant maintenant son visage plein de bleus... Je me demandais qui aurait pu faire une telle abomination à un visage aussi beau que le siens. Je rougis un peu en voyant la distance qui nous séparer, venant reculer doucement, l’écoutant dire que c’était beau. Je souris doucement alors, mais fut assez perturbée lorsqu’il me dit qu’il avait entendu dire que je faisais mes propres habits. Je souris un peu plus, voyant qu’on parlait de moi. Il dit ensuite que sur l’ile les infos circulaient vite. Je ris un peu, puis hoche doucement la tête. Je ne peux pas nier que l’ile était assez petite.

-Oui en effet, je fais moi-même mes tenues. La robe que je porte en ce moment, je venais de finir les retouches.

Je me pinçais doucement la lèvre inferieure discrètement, le regardant dans les yeux, puis regardant son visage. Je ne pu finalement pas m’empêcher de lui poser la question.

-Ca te fait mal... ? Les bleus... Tu as un si beau visage, c’est dommage de le gâcher ainsi...

Je détourne le regard, rougissant doucement. Les maquettes étaient maintenant sur mon champ de vision. Il y en avait beaucoup, et elles étaient toutes bien réussis. Tentant de changer la conversation, je demande.

-C’est toi qui a fabriqué ces maquettes ? Elles sont réussies.

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J
ess devait bien avouer que vivre loin de l'île pouvait avoir quelques avantages. Par exemple, il existait une infinité de choses et d'objets qu'il n'y avait pas chez eux. Les comics ou les manges entre autre puisque trop récent pour être sur l'île, les objets technologiques de dernière génération aussi et puis la mode vestimentaire si tenter que quelqu'un la suive. Pas lui en tout cas, il devait bien avouer qu'à ses yeux la plus grande innovation consistait en des chips saveur pizzas, on arrêtait pas le progrès ! Bien sur il n'avait sûrement pas découvert le quart des choses inimaginables et possibles dans ce monde mais il allait petit à petit les découvrir. C'était un garçon de sa classe qui avait feuilleté ça, un comics et lui avait proposé de lui prêter puis Jess en avait acheter quelques uns par la suite et voilà, une nouvelle passion. Il n'était visiblement pas le seul à apprécier elles nouveautés et à avoir remarqué les différences car elle y fit référence. " Toi aussi tu trouves qu’il y a des choses qu’on n’avait pas sur l’ile ? C’est assez bizarre la première fois...Surtout que je n’avais l’habitude de lire que des romans... " il lisait pas mal de romans lui aussi, science fiction en prime en effet mais aussi les romans historiques et les récits des grandes guerres du monde réel qui avait achevé de le fasciner et de lui donner envie de construire de nouvelles maquettes disponibles seulement ici. Il adorait ça les pans d'une réalité couchée sur les pages de vieux livres poussiéreux. - c'est bien aussi de lire des romans, certains ici n'en ont visiblement jamais ouvert...petite pique gratuite envers les illettrés et abruti de cette école.

Puis la discussion dériva sur autre chose quand elle voulut son avis sur ses dessins et croquis. Il ignorait à qui cela était destiné, peut être à Hélios d'où la raison de sa visite, mais en tout cas pas à lui. Toutefois cela le touchait qu'elle veuille de son point de vue. Il n'était pourtant pas amis ni même des connaissances, tout juste des élèves d'une même école ou des habitants d'une même île. Il était vraiment associal à cette époque en y repensant. Il se permit donc de la complimenter sur ses croquis et ses talents et dût se reprendre pour ne pas avoir l'air d'être le mec qui s'intéressait à elle. Tout le monde sur l'île avait déjà entendu parlé d'elle ne serait ce que par sa mère. Lui il était insignifiant que se soit par sa famille ou par sa personnalité effacée même si ses amis le qualifiait de boutentrain et de comique de service. Elle, elle était jolie, pleine d'assurance et elle avait ouvert la voie pour ici. Il devait donc quelque part lui en être reconnaissant ou au contraire lui en vouloir quand l'île lui manquait. Elle ne tarda pas à avoir le visage illuminé après les propos de Jess et continua sur sa lancée. " Oui en effet, je fais moi-même mes tenues. La robe que je porte en ce moment, je venais de finir les retouches. " - elle est très réussit pour ce que je sais de la mode féminine. Il lui sourit avant de poser son livre devant lui alors qu'elle continuait à le dévisager en récupérant ses feuilles.

Elle ne tarda pas d'ailleurs a remarqué les restes de ses marques tuméfiées sur son visage, restant de sa rixe avec Tristan la semaine précédente. Il n'avait pas été beau à voir après ça mais ça commençait à aller mieux, les dérivés de vert, violets et jaunes étant passés. Il ne restait que quelques bribes tout au plus mais elle sembla s'y attarder et le prit au dépourvu en lui lançant. " Ca te fait mal... ? Les bleus... Tu as un si beau visage, c’est dommage de le gâcher ainsi... " un si beau visage ? Lui ? La bonne blague, elle avait fumé ou quoi ? Il rit nerveusement à sa remarque . Il était tout juste passable ou mignon sans plus à ses yeux mais c'était plutôt flatteur de sa part venant d'une fille qui avait du succès auprès des garçons. Il toussa mal à l'aise et se décala quelque peu sur le lit l'air de rien en passant la main dans sa nuque comme à son habitude quand il était nerveux. - euh...non ça va je n'ai presque plus rien...c'est passé...il ne rebondit pas sur cette histoire de beau visage préférant le passer sous silence alors que déjà l'attention je la jeune femme se portait ailleurs, sur ses avions. " C’est toi qui a fabriqué ces maquettes ? Elles sont réussies. - merci, oui je les ai construites et assemblées, c'est plus facile qu'on croit. Puis le silence retomba sur la pièce. Jess finit par se lever de son lit pour s'assoir au bord à côté de la jeune femme. - sinon...ça va tu t'habitue à la vie ici ou l'île te manque parfois ? Il se posait la question parce que lui même le ressentait, ce manque et ce vide parfois d'être sur l'île et d'être avec les siens, avec son père malgré ses nombreux défauts.

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ft. Jess S. Rourke

J’étais assez contente de voir qu’au final, il n’y avait pas que moi qui ne comprenais rien à rien à ses nouvelles choses qu’on trouvait sur Auradon. Sur l’ile de l’Oubli c’était totalement autre chose, même que, croyez le ou non, la mère de Mal ne savait même pas comment ouvrir un frigo, alors imaginez ce que nous autres enfants de vilains avions dû subir. Je ne dis pas que nous vivions à la rude, ma mère n’aurait jamais accepté, mais disons qu’ici c’était différent. Il y avait de nouvelles choses à voir, de nouvelles choses à apprendre. Jess en avait aussi fait l’expérience à ce que je vois, parce que sur l’ile je n’avais jamais vu ce genre de livre. En plus, je vois bien que cela nous faisait un autre point en commun. Lui aussi aimait bien lire les romans et cette idée me fit un peu sourire.

Même si le but de ma visite était de voir Hélios, je pouvais quand même faire un peu plus la connaissance de Jess. Il n’a pas l’air méchant, et en plus, on discutait normalement et cela me faisait très plaisir. J’aimais bien lorsqu’il me répondait, certains auraient dit Hein quoi ? Tu me parles ? On se connait peut-être ? Eh oui, même si tous les deux venions de l’ile, je ne l’avais vu que rarement et je ne lui ai jamais parlé en fait. Je l’avais déjà vu avec Haydan, mais on ne s’était jamais adresser la parole. On avait risqué le tout pour le tout lorsque Mal, Jay, Carlos et moi-même étions allés à Auradon, alors faire la connaissance des autres étaient la moindre des choses à faire, en plus j’aimais bien parler aux autres. Même si au premier abord, on croit que je ne parle pas trop, mais lorsque je m’intéresse vraiment à cette personne, je ne la lâche plus. Nous parlions a u début des croquis que j’avais fait et puis il me cita qu’on avait déjà parlé de moi sur l’ile surtout pour mes tenues. Cette idée me fit sourire de nouveau et son compliment encore plus que j’en rosis au niveau des joues. Je reportais ensuite mon attention vers les maquettes d’avion après avoir vu son visage. J’avais fait une remarque et je paraissais peut être pour une petite idiote à demander ça ou bien de lui faire ce genre compliment, mais dites-vous que je dit directement ce que je pense, et donc oui je le trouvais beau. En plus, de telles marques pouvaient faire mal, surtout les premiers jours... Il me répondit quand même que ce n’était rien et que ça allait mieux. Un peu de temps après ça, il me confirma que c’était bien lui qui avait fait ses maquettes. Elles étaient vraiment belles et tres bien faites. Il me dit aussi que ce n’était pas si difficile que ça.

Le silence s’installa un peu entre nous. Je continuais de regarder les maquettes n’osant plus le regarder dans les yeux. Je serrais doucement la jupe de ma robe, puis je pris une petite inspiration le voyant se mettre à mes côtés. Son geste me fit sourire de nouveau et me donna la force de le regarder de nouveau. Il me demanda alors si je m’habitue à la vie ici ou que l’ile me manquait. Je ne savais pas trop quoi répondre...Le changement de camp, Hélios qui venait me faire une petite morale... Je levais doucement le regard vers le plafond avant de sourire et regarder Jess dans les yeux.

-Disons que ma mère me manque... Mais je suis contente ici. J’ai revu pleins d’amis et d’anciennes connaissances... Je ne dis pas que c’est facile, mais j’essaie de m’y habituer.

Je baissais doucement le regard vers le sol. Ma voix était un peu tremblante. Je sais que ma mère pouvait paraitre sévère, mais je l’aimais quand même... Je ne savais plus où j’en étais, mais je sais que lorsqu’on commence quelque chose, on y tient jusqu’au bout.

-Et toi ? Tu aimes bien vivre ici ? Ou bien l’ile te manque aussi... ?

Je ne peux pas dire qu’entre l’ile et Auradon je choisirais l’ile, mais c’était quand même là où j’avais grandit et passer mon enfance. C’est surtout là-bas que j’ai fait la plupart de mes connaissances et je ne regrettais pas de les avoir vus et revus ici.

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J
ess devait bien reconnaître que parler avec les filles n'était pas son fort, ni avec les garçons d'ailleurs. Il avait très peu d'amis mais pouvait se vanter d'en avoir des vrais. Parmi eux, Haydan son meilleur ami depuis presque le bac à sable, en exagérant un peu, et Louna avec qui il jouait au chien et chat en public mais qui était une meilleure amie en or en vérité. Jess n'avait pas forcément besoin de plus d'où le peu d'intérêt à se mettre en avant même si ces deux amis eux le faisait. Il aimait être en retrait ça ne le dérangeait pas de ne pas être sur le devant de la scène. En prive il était loyal, drôle, attachant, spontané et malin mais peu avaient la chance de le connaître comme ça. La chance ? Ou pas, son père aurait préféré un bon petit gars, un futur soldat et un homme sans scrupule et capable de faire ce qui doit être fait quitte à marcher sur les autres. Il avait brièvement essayé mais non ce n'était pas lui. Toutefois avec le temps il avait apprit à faire des efforts, il voulait essayer de voir ce que ça faisait d'être moins gentil et plus méchant. Enfin pas un larbin, pas un attardé toujours en retrait, non un connard un vrai en gros. Et ici il pouvait enfin le prouver. Il pouvait presque repartir de zéro et la peur des élèves d'ici pour les enfants de méchants aidait grandement à la tâche il fallait le reconnaître. Les filles seraient sûrement aussi plus prompt à lui parler dans ce cas et il pourrait peut être enfin avoir une proximité avec une fille parce qu'à son âge il était aussi innocent qu'un agneau bien qu'il ne le dirait pas même sous la torture. Du coup, la proximité avec Evie était difficile pour lui car inhabituelle et inconvenante à ses yeux. Il était plutôt mal à l'aise mais il tentait de le cacher. Il voulait être naturel autant que faire ce peu histoire de pas passer tout de suite pour un naze et un attardé de première. Déjà qu'il devait ressemblé à rien avec sa dégaine, ses lunettes chéries et son bonnet la et elle qui le disait mignon. Il n'avait pas osé retourner le compliment de peur de passer pour un con et un ado boutonneux et en manque. Décidément il avait bien trop d'idées dans sa tête de binoclard. Il chercha alors à trouver quelque chose à dire.

Jess lui posa alors une question plus personnelle sur sa vie ici et la bas " Disons que ma mère me manque... Mais je suis contente ici. J’ai revu pleins d’amis et d’anciennes connaissances... Je ne dis pas que c’est facile, mais j’essaie de m’y habituer." Il était content pour elle si elle appréciait sa nouvelle vie ici et que ce n'était pas difficile que ça. Il ne la connaissait pas mais étrangement il l'appréciait pour le peu qu'il était en train d'apprendre d'elle. Intéressante était le premier mot qui lui venait à l'esprit en pensant à elle maintenant qu'ils avaient échangés quelques mots. La proximité d'une pièce exigüe seul à seul aidant aussi à créer une atmosphère particulière favorisant la conversation. Il aurait cru s'ennuyer avec elle ou ne pas avoir envie de se forcer à discuter mais c'était plutôt agréable en fin de compte. Il se serait plutôt coupé la langue que de le dire à haute et intelligible voix. Auraient ils l'occasion de reparler à nouveau et en aurait-elle seulement envie ? Il ignorait ce qu'elle aurait envie de faire et il ne voulait pas la brusquer ou l'emmerder bien qu'elle était à l'origine de leur discussion. Il garda donc le silence se contentant de répondre par un sourire à la réponse de la jeune fille avant qu'elle la lui retourne. " Et toi ? Tu aimes bien vivre ici ? Ou bien l’ile te manque aussi... ? " les deux, cela dépendait des moments. Il réfléchit un moment à la façon dont il allait lui sortir sa phrase et une fois ses idées en place il répondit. - en fait je sais pas trop. Mon père me manque parfois mais...l'indépendance ça a du bon aussi, je peux être libre... il ajouta cependant dans un soupir. Toutefois j'ai encore plus envie de devenir celui qu'il attends, qu'il soit fier de moi tu vois. Oui c'était assez intime et personnel comme réflexion pour la partager avec une inconnue mais c'était plus facile parfois.

Sa famille, la mort de sa mère et bientôt l'existence de son frère jumeau dont il ignorait encore jusqu'à l'existence, le mensonge entier qui constituait sa vie et son enfance. Un beau paquet de bordel dans un bol de merdier ! Il allait sûrement préféré être ici que la bas quand il saura mais pour le moment ça lui manquait. De toute façon il n'avait jamais rien connu d'autre que ça alors bon il ne pouvait pas trop espérer à mieux. Avoir grandit sans mère avait forgé son caractère actuel et il ne pouvait rien changer à ça. Son père lui répétait souvent qu'il était bien trop comme sa mère et que tôt ou tard il se ferait marcher dessus. Des lors Jess avait fait au mieux pour être le fils parfait sans succès mais ici il ferait ses prévues et rentrerait chez lui avec fierté, droit dans ses bottes. Il tourna de nouveau son regard vers elle, les mains sur les genoux et finit par se lever pour chercher un truc à faire autre que de rester assis à proximité d'elle sur le lit. Cependant dans sa maladresse habituelle, Jess se prit les pieds dans un tas de chaussettes de Hélios et se retrouva donc par la force des choses assis de nouveau encore,plus prêt et la main sur la cuisse de la jeune femme pour garder l'équilibre. Il s'en rendit compte assez vite et enleva rapidement sa main, le visage cramoisi - excuses moi... Je suis désolé je ne voulais pas....enfin tu vois... il s'enfuirait en courant si c'était possible et s'il n'était pas actuellement dans sa propre chambre.

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ft. Jess S. Rourke

Au final, j’étais assez contente de venir dans la chambre d’Hélios. Au moins j’ai pu faire plus la connaissance de Jess et savoir des choses sur lui. J’étais à l’aise avec lui, je ne sais pas pourquoi mais je ressentais que je pouvais parler et discuter avec lui pendant des heures et des heures. Je sais que cela pouvait paraitre idiot et surtout bizarre, mais disons que j’avais appris à suivre mon cœur et du coup, je ne faisais que ce qu’il me disait de faire et de dire. J’étais assez normale avec lui, je continuais de lui parler de tout et de rien, en ne manquant pas de répondre à ses questions. Je ne savais pas ce qu’il pouvait ressentir, parce que lire dans les pensées ou les sentiments des autres n’était pas vraiment mon pouvoir, mais s’il continuait à me parler, c’est que je ne devais surement pas être agaçante, bien que des fois parlé trop puissent être insupportable. C’est pour ça que des fois je préfère me taire et faire des signes au lieu des paroles, en plus dans certains cas, le mieux était seulement de se taire et d’écouter. Ce qui était bien maintenant, c’est que je n’avais pas de raison pour être mal à l’aise, bien qu’être seul à seul pouvait être gênant, mais c’est surtout dans ce genre de situation qu’on pouvait apprendre le plus de choses sur l’autre personne. En plus, en voyant les maquettes, je m’étais bien dit qu’il devait avoir ça comme passion. S’il aimait assembler les maquettes d’avions, ce n’était pas pour rien. C’était un peu comme les vêtements, si j’aimais coudre c’était parce que c’est surement ma passion et ce que j’aimais faire.

C’est alors que nous étions un peu plus rapprochés des questions personnelles. En plus, le fait qu’il s’était approché aussi de moi, montrait que je ne lui étais pas une gène. Enfin, c’est ce que je me disais... Il m’avait demandé si tout se passait bien ici, si je m’étais habituée ou bien si l’ile me manquait. Je lui avais répondu alors franchement, ne faisant jamais des cachotteries, en plus je ne voyais pas pourquoi je devais en faire. J’étais franche et j’étais fière de l’être. Vous pouvez être sûr que je ne dirais rien de mal sur les autres, et même si ma mère avec les autres étaient encore dans le camp des méchants, elle me manquait. C’était quand même ma mère et je ne pouvais la détestais. Cela me faisait du mal, je ne le niais pas, et dans ma voix on pouvait savoir que je ne me sentais pas bien lorsque je parlais de l’ile. A mon tour, je lui avais demandé si l’ile lui manquait ou bien s’il aimait bien ici. Je fus assez surprise de sa réponse parce que je vis que nous avions d’autres points en commun. En effet, lui aussi son père lui manquait parfois, mais surtout il voulait devenir ce que son père voulait de lui et ce qu’il attendait de lui. Il voulait qu’il soit fier de lui. C’est alors que je levais doucement le regard pour le regarder, faisant un léger sourire tout doux. Je savais exactement ce qu’il pouvait ressentir, parce que je ressentais exactement la même chose. Lorsqu’il me demanda si je voyais où il venait en venir, j’avais hoché doucement la tête.

-Je ressens exactement la même chose tu sais... Ma mère attend de moi pleins de choses et je veux vraiment la rendre heureuse, parce que je sais que tout ce qu’elle avait fait pour moi, c’était surtout pour mon bonheur et pour que je sois heureuse... Je veux vraiment la rendre fière...Mais des fois... C’est juste... Dure...

J’étais loin d’être aussi superficielle que ma mère et je savais que la beauté n’était pas tout, mais je voulais quand même qu’elle soit fière de moi. C’est elle qui m’avait tout appris, alors la moindre des choses était que je lui sois reconnaissante. Même si j’avais peur d’elle sur l’ile de l’oubli, je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais pas nier ma propre mère. Je continuais doucement à le regarder, puis je dirigeais finalement mon regard vers la pièce... J’avais l’esprit ailleurs. Je pensais à ma mère lorsque quelque chose se passa. Je l’avais vu se relever mais ayant perdu son équilibre, il avait finit par faire des pas en arrière et était tombé en arrière, prenant ma cuisse comme appuie. C’est alors que je rougis comme belle tomate toute rouge. Je ne dis rien, fuyant son regard, puis baisse la tête. Mon cœur battait à cet instant à la chamade. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Je restais simplement là, assise...

-Ne... Ne t’inquiète pas... Ce n’est pas de ta faute...

Je ne savais pas vraiment quoi lui dire d’autres. Ce n’était pas de sa faute s’il s’était pris le pied dans un tas de chaussette. L’avantage avec une chambre bien rangée c’était de ne pas avoir ce genre de chose. Je serrais doucement le bas de ma jupe, mon cœur ne voulant pas reprendre son calme.

-Tu n’as rien de casser au moins ? Ca va ?

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A
uparavant, Jess n'était pas sur d'avoir envie de parler de lui, de ses sentiments ou émotions et de sa vie sur l'île. Cependant, Evie pouvait comprendre elle parce que comme lui elle avait vécu la bas. Elle savait ce que c'était que de vivre sur une île figée vingt ans dans le passé, un endroit lugubre ou parfois en ruine entrecoupé de méchants et de leurs progénitures. Mettre tout le monde dans le même panier sans pitié et sans raison aucune. Jess savait que le roi avait fait ça pour préserver le bien mais malgré tout il avait la rancune tenace contre Benjamin et les siens. Toutefois, on leur avait donné une chance grâce à Evie entre autre alors autant ne pas la gâcher. Il répondit donc avec sincérité à la question qu'il avait lui même posé en premier. S'il s'attendait à ce qu'elle réponde il se devait de faire de même. Ce à quoi elle avait enchaîné parce que finalement ils étaient semblables par bien des points. "Je ressens exactement la même chose tu sais... Ma mère attend de moi pleins de choses et je veux vraiment la rendre heureuse, parce que je sais que tout ce qu’elle avait fait pour moi, c’était surtout pour mon bonheur et pour que je sois heureuse... Je veux vraiment la rendre fière...Mais des fois... C’est juste... Dure... " Il comprenait parfaitement en effet il ressentait bien la même chose. Cependant il crut bon d'ajouter pour la soutenir - c'est bien ce que vous avez fait, enfin je veux dire...d'avoir choisit le côté qui vous semblait le plus juste à vos yeux. Certains diront que c'est une mauvaise chose ou de la traîtrise moi je trouve qu'on a tous le droit de faire nos propres choix. Nous ne sommes pas nos parents et ceux qui le veulent et bien au moins ils sauront pourquoi et auront eut le choix. Il rit en ajoutant - et je suis sur que certains enfants di' ici auraient leurs places sur notre île. Cependant l'atmosphère changea par la suite quand Jess voulu se lever, se prit les pieds dans un tas de chaussettes et se retrouve de nouveau sur le bord du lit la main sur la cuisse de Evie.

Il s'excusa rapidement, très gêné et elle lui répondit rapidement alors qu'elle tenait sa jupe sûrement par gêne elle aussi. " Ne... Ne t’inquiète pas... Ce n’est pas de ta faute... " ce n'était peut être pas sa faute sur le principe mais ça le gênait quand même énormément. Se vautrer comme ça devant une jolie fille dans sa propre chambre en trébuchant sur un tas de bordel ce n'était pas super glorieux. Promis, demain il allait ranger se foutoir pour être sur que ce genre de situation ne se reproduise jamais. Avec elle ou quelqu'un d'autre mais en fait ça foutait mal. À part Haydan et Louna il n'avait pas prévu de recevoir quelqu'un dans sa chambre auparavant mais il fallait songer à l'éventualité. En plus ses meilleurs ami étaient plus jeunes que lui ce qui ne favoriserait pas les liens dans un avenir proche. Il était déçu de cette perspective mais bon les choses étaient ainsi faite. Il était donc toujours rouge vermeille pendant qu'elle aussi flirtait avec le pivoine. Il s'était excusé, elle prétendait que ce n'était pas sa faute mais cela venait de créer un certain malaise entre eux malgré tout. Jess qui pour une fois avait fait un effort pour communiquer venait de se voir couper net dans son élan. Mais quand est ce que Hélios allait abréger ses souffrances ? Il restait la comme un con à côté d'elle quand elle reprit la parole comme pour briser ce silence oppressant. " Tu n’as rien de casser au moins ? Ca va ? " il releva un peu sa tête vers elle avant de la rebaisser - non ne t'inquiète pas, ça m'a juste...surpris...et toi je ne t'ai pas fais mal ? Il avait quand même serrer sa cuisse comme point d'appui donc il avait pu sans le vouloir la serrer un peu trop fort. Il se sentait mal à l'aise et sûrement que elle aussi finalement alors qu'un climat de confiance c'était progressivement installé entre les deux.

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ft. Jess S. Rourke

Un côté privé s’installa dans la pièce. En effet, Jess avait ouvert une conversation assez intimide sur nos précédentes vie. C’était surtout la question de se savoir à l’aise à Auradon ou bien si on préférait la vie sur l’ile. Je ne lui avais pas menti, de toute façon je ne voyais pas pourquoi je le ferais. Il m’avait ouvert son cœur et c’était assez intime comme conversation je trouvais, parce que chacun de nous avait des problèmes avec son parent. C’est vraie que je ne connaissais pas mon père, mais ma mère était là pour moi et voulait que je sois digne de porter le titre de princesse. J’avais surtout la pression sur l’ile et là je me sentais un peu plus libre, même si ces derniers jours je me sentais comme un oiseau en cage. En effet, bien que ma mère n’ait plus d’emprise sur moi, ma Marraine, Marsilia, qui gardait toujours contact avec celle-ci, avait mis un corbeau pour tracer chacun de mes pas. Je ne m’habituais vraiment pas, mais au moins, le corbeau ne planait pas dans la pièce, c’était déjà un point positif. Je ne savais pas quand il pouvait resurgir, je n’en savais rien. J’avais juste gardé la tête baissée lorsque je lui avais répondu. J’avais peur et ma voix me trahissait. Lorsqu’à son tour il m’avait répondu, je pouvais voir que nous avions des points en communs encore. En effet, nous voulions que nos parents soient fièrent de nous. Nous ne voulions pas les décevoir, même si je pense que de mon coté, c’était déjà fait. Cependant, il essayait quand même de me faire remonter le moral d’une certaine façon. Je trouvais ça vraiment gentil. En plus, il ne disait pas quelque chose de faux. C’est vrai que nous n’étions pas nos parents et que nous devions prendre nos propres décisions. Je souris un petit peu lorsqu’il me dit que certaines personnes d’Auradon auraient mieux leur place sur l’ile. C’est alors qu’une pensée parvint à Chad et surtout à Audrey. Je ne les aimais vraiment pas, et ce qu’ils nous avaient fait était impardonnable. Je ne pensais pas que ça allais être aussi difficile de trouver la bonne personne, le bon prince, le vrai bonheur. Je ne savais pas quand ca allait arriver, et en plus, j’avais presque perdue espoir. Mon frère avait quand même raison, je ne devais pas me presser et prendre mon temps pour faire le bon choix, mais des fois le bon choix pour l’un est peut être un mauvais choix pour l’autre. Tout comme el changement de camp. Je voulais changer non pas parce que j’aimais respecter le règlement, mais j’aimais être libre, chose que je ne pouvais plus espérer. Malgré ma décision qui avait déçu mon frère, il m’avait quand même pardonné et j’en étais heureuse, parce que je ne savais pas ce que j’aurais fait si jamais il me reniait d’une façon ou d’une autre.

Tout s’était bien passé pour le moment, nous avions communiqués d’une façon assez clame, jusqu’à ce que le faux pas de Jess fit basculer l’atmosphère de la pièce, vers quelque chose d’assez tendu. En effet, ce n’était pas de sa faute et j’en étais consciente, cependant je ne pouvais vraiment pas garder mes couleurs normal. Mes joues virèrent aux rouges écarlate, alors qu’il se remettait à coté de moi, ayant pris appuie sur ma cuisse. Il ne m’avait pas serré, juste effleuré pour reprendre son appuie. J’essayais de rester calme, de ne rien dire, mais surtout je voulais adoucir un peu l’air, surtout que maintenant ça allait être difficile. Je gardais juste le silence après lui avoir demandé si tout allait bien. C’est vrai que la chambre était en bazar, mais je ne pouvais rien faire d’autre. Lorsqu’il me demanda s’il ne m’avait pas fait mal, je fis un petit non de la tête sans rien dire de plus. Peut être que ca allait le perturber un peu plus mon silence, mais j’avais comme la langue scotcher dans ma bouche. Je n’arrivais plus à sortir un mot, je n’arrivais plus rien à dire. Mes joues restèrent ainsi, fixant le sol finalement, desserrant mon étreinte sur le bord de ma jupe. Je ne savais pas ce qui arrivais, mon cœur battait à la chamade à cause de la situation.... Je devais dire quelque chose, je devais lui faire voir que cela n’était rien...

-Je...Non... Tu m’as juste...Effleuré... Ce n’est rien !...

Dis-je doucement, ma vois de plus en plus basse. J’essayais d’ordonner à mon cœur d’arrêter ses battements mais rien... Il ne voulait pas m’obéir. J’essayais de trouver quelque chose d’autre à dire, mais je ne trouvais rien. Je gardais simplement le silence. Est-ce que Hélios allait finir par arriver ? Je n’en savais rien... Je voulais juste attendre, mais peut être que ma présence le gênait encore plus et je ne pu m’empêcher de demander finalement.

-Si... Si ca te met mal à l’aise... je pourrais l’attendre dehors tu sais...

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